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GABON/COVID 19, Guy Christian Mavioga appel à l’apaisement des cœurs face aux tensions sociales

Le secrétaire général exécutif du bloc démocratique chrétien Guy Christian Mavioga était face à la presse nationale et internationale le 22 février 2021 à Libreville. Au menu de cette rencontre le malaise social observé entre les populations et le gouvernement au sujet des récentes mesures prises par ce dernier pour contrer l’avancée fulgurante de la covid-19 au Gabon, des mesures rejetées violement par les populations.

Guy Christian Mavioga SGE du BDC

Face aux hommes et femmes des médias, Guy Christian Mavioga a appelé les uns et les autres aux ressaisissements et à l’apaisement des cœurs. « Les moments d’incompréhensions que traverse notre pays n’ont pas de raisons d’êtres. Ces incompréhensions qui engendrent dans l’ensemble du pays, des mouvements déplorables entrainant jusqu’à la perte de vie de plusieurs de nos compatriotes d’une part et de nombreux blessés d’autre part, ne peuvent plus continuer, au nom de l’Amour de la Patrie, au nom de l’Amour du prochain et surtout au nom de l’Amour du bien commun. Pour si peu ! je dis non notre pays le Gabon, n’a pas besoin de ça. Au nom du BDC, j’adresse toutes mes condoléances aux familles endeuillées et souhaite une prompte guérison à tous les blessés et à tous les malades. Puisse le Dieu tout puissant, le Médecin des Médecins et le Consolateur des Cœurs affligés, qu’en ces moments difficiles soit de votre côté.  Gouvernants et gouvernés nous sommes tous frères et sœurs. Gabonais de la Majorité et Gabonais de l’opposition, nous sommes tous frères et sœurs. Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant d’égocentrisme ? Pourquoi tant d’immaturité et de cécité politique ? Pourquoi nous Gabonais, nous devons nous laisser manipulés par nos ennemis, les esprits ténébreux qui souhaitent voir les Gabonais que nous sommes, disparaitre pour prendre nos terres et tous nos biens ? Pourquoi ? Ressaisissons-nous et soyons vigilants pour éviter les pièges du Malin. » A-t-il martelé  

Non sans s’appesanti sur la santé qui doit être la priorité de tous et de chacun. « La santé n’a pas de prix, oui nous le savons tous, à ce titre nous devons alors comprendre les préoccupations du gouvernement pour lutter contre le Covid 19 notre ennemi commun. Mais, par ailleurs, nous savons également que la paix, la sécurité et un avenir en confiance sont des éléments fondamentaux de toute vie, donc la paix aussi n’a pas de prix et là, le gouvernement devrait tout de même comprendre les préoccupations du peuple accablé par la faim ; le chômage et bien d’autres maux. Au regard de tous les évènements de ces derniers temps dans notre pays, il est certain, que cette situation est le fruit d’une véritable crise de confiance qui ne cesse de ronger notre vivre ensemble entre gouvernants et gouvernés. Plus personne ne fait confiance à l’autre : c’est gravissime et nous devons ensemble exorciser ce manque de confiance réciproque pour reconstruire un avenir en toute confiance aux fins d’éviter toutes formes de cataclysmes et de calamités dans notre Gabon. » A-t-il souligné

En guise de conclusion, le secrétaire exécutif du BDC n’a pas manqué de rappeler le pacte social mis sur pied par les partis de la majorité lors de l’accession du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba en 2009 au pouvoir tout en proposant la paix des braves pour une meilleure cohésion sociale. « Je propose au nom du Bloc Démocratique Chrétien(BDC) une PAIX DE BRAVES à tous les GABONAIS soutenue par un CONTRAT SOCIAL ou un PACTE SOCIAL. Notre Corps Social doit être en tout temps, notre priorité. Nous devons donc, avoir le courage d’Agir Ensemble pour corriger les fractures sociales aigües au bénéfice de la cohésion sociale d’une part et au bénéfice de la cohésion nationale d’autre part, mais renforcée par l’unité, le respect de tous, le respect des institutions républicaines, spirituelles et traditionnelles. Il n’est jamais trop tard pour faire bien. Le plus important ici, gouvernants et gouvernés, c’est que nous devons chaque jour rechercher le bien de tous, rechercher la paix, pour qu’au grand jamais, notre vivre ensemble ne soit en péril. » A-t-il laissé entendre.

Saint clair Kengue

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