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GABON/DESTRUCTION DE LA MANGROVE LE COUP DE COLÈRE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA PROTECTION DE LA NATURE

LES RESPONSABLES DU MINISTÈRE DES EAUX ET FORETS SUR LE SITE EN DESTRUCTION
DESTRUCTION DE LA ZONE PAR LES POPULATIONS

La commune d’Akanda au nord de Libreville a reçu le 22 juillet 2020 une mission des équipes du ministère  gabonais des  Eaux,  des  Forêts,  de  la  Mer,  de L’Environnement,  chargé  du  Plan  Climat,  des  Objectifs  de  Développement Durable,  et  du  Plan  d’Affectation  des  Terres  a  conduit  par le directeur général de la protection de l’environnement et de la nature Stanislas Stephen Mouba objectif le suivi  du contentieux  lié  à  la  destruction  massive  de  la  mangrove  dans  cette  commune.

LA MANGROVE D’AKANDA

la mission qui est la deuxième  du  genre  dans  la  commune d’Akanda au  cours  de  ce mois de juillet s’inscrit  dans  le  cadre  de  la  volonté  du  ministre  Professeur Lee  White  de veiller  à  la  préservation  et  à  la  sauvegarde  du  milieu  naturel.   Menée  conjointement  par  la  direction  générale  de  l’Environnement  et  de  la Protection  de  la  Nature  (DGEPN),  et  la  direction  générale  des  Écosystèmes Aquatiques  (DGE)  en  collaboration  avec  la  mairie  d’Akanda,  et  l’Agence  Nationale de  l’Urbanisme  des  Travaux  Topographiques  et  du  Cadastre  (ANUTTC),  cette opération  vise  un  triple  objectif  à savoir: << identifier  la  nature  des  travaux  effectués  sur  la zone  de  destruction  ;  vérifier  le  statut  foncier  du  terrain  en  construction  ;  et imposer  des  sanctions  en  cas  de  non-respect  des  normes  environnementales. Ayant  constaté  le  non-respect  de  l’article  64  du  Code  de  l’Environnement  en République  gabonaise  relatif  à  l’interdiction  de  construire  dans  des  milieux  naturels sensibles  ou  proches  du  rivage,  nous  avons  saisi  le  matériel  ayant  servi  à  la destruction  de  la  mangrove,  et  a  procédé  à  la  fermeture  immédiate  du  site incriminé  ainsi  qu’à  la  convocation  des  propriétaires  du  terrain.  Malgré  les  premières  interpellations  faites  à  l’endroit  des  auteurs  de  ces  travaux, ces  derniers  ont  poursuivis,  voir  amplifiés,  donnant  ainsi  lieu  à  la  destruction d’une  surface  importante  de  la  mangrove.  Les  propriétaires  de  ce  terrain  vont  être immédiatement  convoqués  et  auditionnés  par  le  ministère  en  charge  de l’Environnement  et  les  coûts  liés  aux  dommages  et  réparations  seront  évalués  »,  a déclaré  Stanislas  Stephen  Mouba,  directeur  général  de  l’Environnement  et  de  la Protection  de  la  Nature

SAISI DU MATÉRIEL DE DESTRUCTION DE LA MANGROVE PAR LES AUTORITÉS

La gestion durable des écosystèmes et la protection de la nature demeure la priorité des plus hautes autorités Gabonais qui ne ménagent aucun effort pour sa valorisation.

Saint Clair kengue

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