le ministre gabonais du pétrole, du gaz et des mines a pris part le 30 novembre 2020 à la 180e réunion de la conférence des ministres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole OPEP présidé par le ministre algérien de l’énergie Abdelmadjid Attar. Une conférence essentiellement basée sur l’examen de la situation du marché pétrolier international et ses perspectives de l’évolution à court et à moyen terme.
pour les 13 pays membres de l’OPEP, il était question de trouver un compromis pour éviter une chute vertigineuse des prix consécutifs à la deuxième vague de la COVID-19, que connaît l’Europe en ce moment. La pandémie continue d’affecter l’economie mondiale et le marché pétrolier. Aussi, la non poursuite des efforts consentis par l’ OPEP depuis 7 mois dans le cadre du plafonnement de la production pétrolière, pourrait-elle constituer un risque pour la stabilité du marché pétrolier ? Il sied de rappeler qu’au mois d’avril dernier, au plus fort de la crise de la COVID-19, les pays de l’OPEP avaient décidé de réduire leurs productions pétroliers de 9,7 millions de barils par jour. Toutes choses qui avait permis au prix du baril en chute vertigineuse (moins de 20 dollars) de remonter de façon substantielle.(plus de 40 dollars) et depuis l’OPEP s’efforce de maintenir cet équilibre en amenant ses membres à respecter l’accord de baisse de production signé en avril 2020.
Cette mesure a été assoupli depuis début août dernier en passant à une réduction de 7,7 millions de barils par jour qui devrait selon les termes de l’accord, continué jusqu’à fin décembre avant de passer à 5,8 millions de barils par jour en début 2021. A ce jour, la majorité des membres de l’organisation penche pour une prolongation jusqu’à fin mars 2021 du plafonnement de la production à 7,7 millions de barils par jour même si les discussions sont bien loin d’être aisées. Elle devront d’ailleurs se poursuivre avant la réunion élargie aux pays alliés de l’OPEP+ . Les pays de l’OPEP devront alors convaincre leurs dix alliés non membres parmi lesquels la Russie de l’impératif de la baisse de production pour assurer la stabilité du marché pétrolier. Le ministre gabonais du pétrole,du gaz et des mines a réaffirmé la volonté de son pays de soutenir toutes les décisions concourantes à la stabilité du marché pétrolier sans bien entendu mettre en péril l’équilibre au sein du secteur sur le plan national.
Notons que la 180e conférence des ministres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole OPEP s’est achevée avec l’élection d’un nouveau président, le mandat du ministre algérien étant arrivé à son terme, c’est le ministre angolais du pétrole qui a été plébiscité par ses pairs pour assurer la présidence de la conférence des ministres pour l’année 2021 et sera secondé dans ces missions par son homologue de la république du congo.
Saint Clair kengue