En prélude à la tenue prochaine de la 15ème Conférence des Parties de la CDB, prévue du 7 au 19 décembre 2022 à Montréal au Canada, le groupe des négociateurs africains est réuni à Libreville du 1er au 4 septembre 2022 afin de préparer une déclaration commune sur la biodiversité. Plusieurs personnalités y prennent part notamment, la Coordinatrice Résidente du système des nations unis au Gabon, la Présidente de l’Assemblée des Nations Unis pour l’Environnement (UNEA), la Ministre en charge de l’Environnement du Maroc, le Ministre de l’Environnement et de la Foresterie de la République du Kenya, le Président de la Conférence des Ministres Africains de l’Environnement (CMAE) et Ministre en charge de l’Environnement de la République du Sénégal, le Ministre de l’Environnement et les Changements Climatiques du Canada le Représentant de la Société Civile, la Commissaire à l’Agriculture, au Développement Rural, à l’Economie bleue et l’Environnement durable (ARBE), le Ministre de l’Environnement de la Chine ou son représentant, le Ministre gabonais des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des terres.
Réuni à la salle de l’auditorium du ministère gabonais des eaux et forêts, le groupe des négociateurs africains sur la biodiversité veut parler d’une même voix. Outre les objectifs de la convention sur la biodiversité lancée lors du sommet de la Terre a Rio de Janeiro en 1992, la Convention sur la Diversité à l’instar de la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de la diversité biologique, et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques, les parties visent à marquer le 30e anniversaire de la CBD par une déclaration d’action concertée, pour mettre fin à la crise mondiale de la perte de la biodiversité.
Cette réunion de quatre jours aura pour objectif principal de permettre aux négociateurs d’arriver à une position africaine sur les éléments clés qui entravent actuellement l’accord. Cette rencontre sera la seule occasion pour les parties de se préparer en personne avant la prochaine réunion préparatoire, juste avant la COP. Il est donc crucial que ces sessions soient bien préparées et quelles ne couvrent que les points essentiels, qui sont importants pour la région afin qu’un accord mondial puisse être atteint.
De façon spécifique, elle vise à faire le bilan des négociations en cours, discuter des éléments clés ou bloquants de certains thèmes, objectifs et cibles, identifier les éléments les plus importants à inclure dans le Cadre mondial, identifier les textes de compromis dans le Cadre mondial, définir la feuille de route de préparation de la COP15 et ses protocoles, préparer des messages clés pour les dirigeants africains, qui seront discutés lors de la Conférence des Ministres Africains de l’Environnement (CMAE) sur la biodiversité. Les conclusions de cette rencontre sont vivement attendues.
Saint Clair kengue