Insectes nuisibles, bactéries, rongeurs, mauvaises herbes, sont omniprésents dans notre environnement. Les pesticides interviennent au milieu de tous ces composants environnementaux en tant qu’exterminateur. Leur utilisation est également fréquente en agriculture, en horticulture, en entretien paysager et en milieu industriel.
Dans le secteur agricole, les cultivateurs sont confrontés aux « ennemis » des cultures. On assiste des fois, à un véritable massacre. Ces ennemis peuvent être à l’origine de nombreuses pertes pour ces producteurs, sur le plan qualitatif et quantitatif de leur plantation. D’où l’importance des pesticides. Ils sont presque devenus indispensables pour les grands producteurs. On ne s’imagine même plus pour certains, de garder son champs sans « bobo ». Mais alors, il faut pouvoir assumer les conséquences secondaires de nos sauveurs les pesticides, lorsqu’ils tournent mal à long ou à court terme.
Certains composants des pesticides sont particulièrement résistants dans la nature. C’est le cas des pesticides organochlorés. Pourtant interdits depuis plusieurs années, sont encore utilisés par des propriétaires de champs. Les organochlorés ont une réputation de pollueur. Ils contaminent l’environnement au plus haut point.
Il y a pire encore. D’autres pesticides ont la capacité de s’accumuler dans les organismes vivants. La chaine dans son intégralité est ainsi touchée. On peut notamment citer en exemple le chlordécone. Apres son interdiction aux Antilles en 1993, des dizaines d’années plus tard, une majorité des prélèvements sanguins de femmes enceintes et de cordon ombilical d’un certain nombre de femmes antillaises ont pu révéler ce caractère insistant du chlodécone.
Les pesticides vont au-delà de la surface. Ils peuvent pénétrer dans les sols. Les plantes, les fruits et légumes sont ainsi contamines dans leur chair. Les consommateurs qui sont de tout ordre, se retrouvent donc par conséquent, exposes ; d’abord à la collecte surtout s’ils ont les casquettes de producteur et consommateur et ensuite à leur domicile lorsqu’ils mangent ces aliments. Ils sont inévitablement exposés aux produits phytosanitaires.
L’exposition est quantifiée à faible dose lorsqu’ils utilisent les dérivés des pesticides tels que les insecticides et les herbicides.
Carole AMBASSA