La conférence mondiale de l’Onu sur le climat s’est ouverte dimanche le 6 novembre à Charm el-Cheikh en Egypte ayant pour objectif de discuter des moyens à déployer pour lutter contre le réchauffement climatique et vérifier leurs mises en œuvre pour tenter de donner un nouveau souffle au combat et aux impacts de ce dernier. A cet effet, les pays du sud réclament des dédommagements financiers.
Un sujet épineux qui est officiellement au menu des discussions. Le dialogue sur les compensations financières entre le NORD et le SUD bat de l’aile. Dans le cadre des transitions énergétiques, les pays du Sud sont à la merci de ceux du Nord. Etant donné donc que l’Afrique représente moins de 3% des émissions mondiales responsables des changement climatiques et par-dessus tout serait le continent le plus gravement affecté par ses conséquences, il est donc judicieux et approprié que cette conférence prenne des mesures nécessaires pour reconnaitre les circonstances et besoins spéciaux de l’Afrique, notamment à travers la réductions des émissions de dioxyde de carbone (CO2) et le financement des dégâts irréversibles du changement climatique.
Les pays développés qui s’étaient engagés l’an dernier d’aider l’Afrique du sud à hauteur de 8,5 milliards de dollars ont mené une transition énergétique juste le 7 novembre dernier. Dans un communiqué conjoint publié à l’occasion du début de la Cop 27, les Etats Unis, la France, la Grande- Bretagne et l’Allemagne ont annoncé avoir endossé le pan d’investissement pour une transition énergétique juste.
Patricia Mengue (Stagiaire)