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Déchets plastiques : Le Cameroun produit annuellement 600 000 tonnes

D’après un rapport du ministère de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable, le Cameroun produit annuellement 6 millions de tonnes de déchets, dont 10% sont des déchets plastiques.

Plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, la moitié est conçue pour être utilisée une seule fois et moins de 10 % du total sont recyclés. On estime que 19 à 23 millions de tonnes de plastique finissent dans les lacs, les fleuves et les océans. D’après un rapport du ministère de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable, le Cameroun produit annuellement 6 millions de tonnes de déchets par an. 10% étant des déchets plastiques, soit 600 000 tonnes. « Le fléau de la pollution plastique est une menace visible qui a des effets négatifs importants sur chaque communauté dans le monde », a déclaré Jean-Luc Assi, ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable. Dans un rapport, intitulé « Plastique et santé : le coût caché d’une planète plastique », le CIEL détaille l’impact global du plastique sur la santé humaine par une analyse précise de chaque étape de son cycle de vie, aussi bien en amont qu’en aval. Le résultat est alarmant : le plastique représente un risque sanitaire à l’échelle mondiale car il a un effet néfaste aussi bien lors de sa fabrication que lors de son utilisation, de son traitement en tant que déchet ou encore de sa dispersion dans l’environnement. Le CIEL invite donc à repenser l’utilisation du plastique en adoptant une approche préventive de réduction à la source pour mettre fin à cette menace sanitaire et environnementale.

Variété des déchets

 Les ministères du Commerce et de l’Environnement disposent d’une seconde chance pour retrouver une crédibilité relativement à leur profession de foi de lutter contre les déchets plastiques que constitue l’arrêté conjoint Minepded/Mincommerce du 24 octobre 2012 portant réglementation de la fabrication, de l’importation et de la commercialisation des emballages non biodégradables. En effet, la loi de 1996 indiquait déjà aux consommateurs leurs comportements face aux déchets de toute sorte, l’emballage plastique non biodégradable en étant l’un des plus communs. Ainsi, l’article 43 prévoit-elle que « Toute personne qui produit ou détient des déchets doit en assurer elle-même l’élimination ou le recyclage, ou les faire éliminer ou recycler auprès des installations agréées par l’Administration chargée des établissements classés après avis obligatoire de l’Administration chargée de l’environnement ». La loi de 1996 invitait donc déjà les consommateurs soit à éliminer ou à recycler eux-mêmes  ces déchets, soit à les faire éliminer ou recycler par l’administration. La variété des déchets est indiscutable : qu’il soit solide (fer, plastique, verre), liquide (résidu de pétrole, gasoil, liquides industriels) voire gazeux.  Il faut pour cela une véritable éducation écologique, et surtout manifester le caractère coercitif de la loi.

Elvis Serge NSAA

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