Une majorité d’africains se soigne à l’aide des plantes et les différentes agressions que la nature subis ne favorise pas la conservation durable de ces matières premières médicinales.
Le réchauffement climatique, l’érosion des sols, la désertification voire, le pillage des ressources naturelles et halieutiques sont autant de menaces sur la qualité de vie.
Le Cameroun a tellement de problèmes avec la pandémie du coronavirus que les questions d’environnement pourraient paraître lointaines. Pourtant, elles devraient toujours être présentées pour des dépendants de la biodiversité comme les adeptes à la médecine traditionnelle. En ce mois de juin où l’écologie est à l’honneur, avec la célébration de la journée mondiale de l’environnement (tous les 05 juin) et celle sur la préservation des océans (tous les 08 juin), les défenseurs de la nature ont reconnu que les émissions de CO2 constituent un véritable handicap à la croissance de la verdure. Cette pollution de tous les jours est du certes, à l’activité industrielle mais aussi notamment à cause de la vétusté du parc automobile. Ce sont des pollutions industrielles qui certes, au Cameroun, n’atteignent pas la proportion de la catastrophe de Bhopal en Inde ni celles des grands dégâts de marées noires de célèbres pétroliers qui se sont produits en Afrique et ailleurs, mais le Cameroun s’est engagé à réduire ses émissions de gaz carbonique de 32% lors de la Cop 21.
La médecine traditionnelle vie grâce à la disponibilité continuelle des matières premières médicinales qui sont les plantes en général. Sans aucune lutte contre les changements climatique, le réchauffement climatique qui entraine la désertification, qui favorise la pollution et bien sur compromettent la pousse ou même la durée de vie d’un arbuste, le premier recours de 80% des populations africaines d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pour les soins primaires disparaitrait à petit feu.
En effet, les sécheresses à répétition, la pluviométrie insuffisante ou mal répartie telle observée en cette saison de pluie dans la vielle de Yaoundé, l’abaissement ou l’assèchement total des eaux souterraines qui alimentent les sources sont des effets de la variabilité et des changements climatiques de façon scientifique. Combinés aux facteurs de désertification de nature socioéconomique, ils occasionnent plusieurs conséquences telles que la baisse de la fertilité des sols et l’érosion accélérée de ces derniers, l’appauvrissement de la végétation, la réduction des produits de cueillette, l’appauvrissement de la faune sauvage et l’appauvrissement génétique des espèces animales et végétales.
La variabilité des changements climatiques ont donc, un impact sur la pratique de la médecine traditionnelle. Cet usage ancestral des produits de la nature à des fins sanitaires, les mœurs l’attribue à une efficacité des soins prodigués mais le facteur accessibilité et le coût abordable des matières premières.
Carole AMBASSA