La 12ème édition du Forum africain des infrastructures, placée sous l’égide du Président de la République du Cameroun, s’est tenue les 14 et 15 novembre 2019 à Yaoundé. Les Ministres africains des infrastructures et des transports avec à leur côté les acteurs publics et privés de ce secteur, se sont entretenues au sujet des perspectives qu’ils formulent mutuellement pour leur continent.
En marche vers l’émergence les nations africaines fondent leurs espoirs sur l’accélération de la croissance économique. L’évidence est que sans moyens de transports et les infrastructures, cet objectif est une illusion. Le challenge est d’associer innovation et protection de l’environnement. Ce continent noir qu’il convient dorénavant de chérir sans réserve, de valoriser un peu mieux et de faire respecter d’avantage. Il s’agit de la toute première session en Afrique centrale. Yaoundé est honorée. Le royaume du Maroc est invité d’honneur. Les experts et analystes dotés de l’onction de la maitrise du sujet sont d’accord en ce qui concerne les défis à relever sur le plan du développement des infrastructures de transport, pour leur permettre de jouer pleinement ce rôle qui exige du dynamisme mais surtout de la stratégie qui passe au préalable par une approche écologique innovante. « La route du développement passera par le chemin des projets en faveur de la protection de l’environnement ». Cette vision des choses est une des perceptions les mieux partagées à ce forum placé sous le haut patronage du Président de la république du Cameroun son excellence Paul Biya. Le FAI 2019, bat tous les records. Celui du nombre de pays participants, celui du nombre de pays représentés, mais surtout celui de la qualité exceptionnelle d’intervenant venus des 4 coins du monde. Ce forum est celui de l’intégration africaine. Il est l’Avocat défenseur d’une Coopération Sud-Sud qui pour l’agent supérieur en investissement Iskander Ezzereli, est axée sur les financements motivés par l’aptitude à « faire la part des choses ». Il est donc évident qu’« il n y a pas que l’argent qui compte ». La considération environnementale à des bénéfices. « On ne peut pas ignorer les mutations », souligne Dr. Julie De Brux, dont l’approche telle que partagée, voudrait qu’on change les modes de fonctionnement. « Notre emprise à un moment doit être extrêmement rationalisée et nous devons éduquer. On parle beaucoup d’infrastructure mais pour moi l’infrastructure n’est pas là. Pour moi elle n’existe que si elle est socialement et sociétalement durable, mettant les populations à l’abris des nuisances sonores, de la pollution et de la destruction de leur environnement ». Il n y a rien à redire, le Forum africain des infrastructures est un concept bien branché. Au vu des enjeux et la taille des projections et de la dévotion, il est clair que le fatalisme serai le second nom de la compromission ou de l’aveuglement.