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GABON/ 31e CONFERENCE REGIONALE AFRICAINE DE LA FAO, BIENDI MAGANGA MOUSSAVOU FAIT LE POINT

BIENDI MAGANGA MOUSSAVOU MINISTRE DE L’AGRICULTURE

Le ministre Gabonais de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’alimentation Biendi Maganga Moussavou était face à la presse nationale et internationale le 29 octobre 2020 en sa qualité de président en exercice des ministres en charge de l’agriculture et de l’élevage au sein de la CEEAC pour faire le point de la participation des Etats réunis au sein de la communauté économique des états de l’Afrique centrale et du Gabon en particulier au travaux de la 31e conférence régionale de la FAO qui s’est déroulé par visioconférence à Harare au Zimbabwe du 26 au 28 Octobre 2020. C’était en présence du représentant résident de la FAO au Gabon Helder Mutea et du Commissaire à  l’environnement, ressource naturelle, agriculture, et développement rurale à la CEEAC Dr Honore Tabuna.

LE GABON MEILLEUR ELEVE DE LA FAO EN POLITIQUE AGRICOLE

 Les pays membres de la CEEAC ont parlé d’une même voix au cours des travaux de la 31e conférence régionale de la FAO qui s’est déroulé par visioconférence à Harare au Zimbabwe à en croire le ministre gabonais Biendi Maganga Moussavou qui d’entrée de jeux à présenter et soutenue les grandes priorités pour la sous-région au cours de ces travaux. «Parmi les priorités que nous avons présentés durant ces travaux, il y a la promotion de l’agriculture durable face aux changements climatiques, la gestion du conflit homme-faune, la promotion de la consommation et de la gestion de la filière viande de brousse, le développement de la promotion des bassins de production tant au niveau national que régional par le désenclavement et l’accès au marché, et le renforcement des infrastructures énergétiques et hydrauliques. L’appui à la gestion des effets de la Covid-19 sur les systèmes agricoles et alimentaires, la promotion de l’initiative d’une seule santé dans l’espace CEEAC, le développement des technologies agricoles et de l’agriculture intelligente face aux changements climatiques à travers la réalisation des ouvrages adaptés et la revue des calendriers agricoles, la formation des producteurs et de leurs organisations, et l’enseignement dès le bas âge des techniques agricoles par la revue des curricula et référentiel de formation, le développement et la création des ceintures maraichères autour des zones urbaines et péri-urbaines à forte densité de population et la réduction des pertes post récoltes comprenant l’ensemble des pertes des produits agricoles essentiellement alimentaires le long de la chaine des valeurs agricoles.» des priorités qui avaient pour point fondamental la question de la Covid-19 une pandémie qui sévit dans le monde et qui cause des ravages et bouscule les économies et production agricoles comme l’a affirmé le parton de l’agriculture gabonaise Biendi Maganga Moussavou au cours de cette échange avec la presse. «Face à la propagation de la pandémie à coronavirus dans nos différents pays, les chefs d’Etats ont rapidement pris des mesures restrictives pour freiner son expansion et sauver les populations. Pour ce qui est du Gabon, nous avons pu au regard des chiffres avoir une performance qui est salué au niveau international, il est urgent de rappeler l’aspect alimentaire sur la santé de l’homme d’où l’enjeu de faire en sorte que désormais dans le cadre de tous les plans d’actions qui vont être mise en œuvre que ce soit au niveau des gouvernements sous régional ou au niveau des organisations internationales comme la FAO et tous les bailleurs de fonds, l’approche alimentaire soit au cœur des préoccupations. Donc nous nous sommes retrouvés dans une situation ou forcement la production sous-régionale locale tout comme l’approvisionnement depuis les pays extérieurs à l’Afrique ont été entravé occasionnant de ce faite une perturbation du système alimentaire.» A-t-il exprimé.

Au cours de ces travaux de Harare au Zimbabwe, la question de l’autosuffisance alimentaire a suscité des vives interrogations et des solutions ont également été proposées. « Nous nous sommes interrogés sur comment lever les freins au développement de notre agriculture ? A  l’atteinte de notre autosuffisance alimentaire, et à ce sujet plusieurs causes ont été évoquées comme l’absence des bases de données pour accompagner les politiques publics, l’absence d’accès régulier aux fonciers, l’absence d’accès aux financements, l’absence d’accès insuffisant à la formation, l’importance des pertes post récolte, l’absence des chaines de valeurs structurées, l’absence de technologie et de transfert des compétences entre les grands acteurs et les petits acteurs, l’absence des semences compétitives, l’absence d’un accès aux fertilisants tout ceci contenu dans le programme de développement détaillé de l’agriculture en Afrique (PDDAA) qui découle de l’engagement des chefs d’Etats pris à Maputo au Mozambique en 2003. » A souligné le ministre Gabonais de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’alimentation Biendi Maganga Moussavou qui  par ailleurs ajouter que : « Pour le cas spécifique du Gabon, il se trouve que sur la question des  bases de donnée, le pays est engagé depuis décembre 2018 dans le recensement général de l’agriculture qui permettra dès le mois de novembre d’avoir les premiers chiffres qui vont nous donner une base des données fiables pour accompagner les politiques, nous le faisons grâce à un financement de la banque mondiale avec l’appui technique de la FAO donc le Gabon est déjà à l’avant-garde de ce qui a été préconiser au cours des échanges, en ce qui concerne la politique semencière, nous sommes en train de mettre en œuvre 5 laboratoires (donc un qui est déjà terminer)  de vitro culture et de micro biologie, en 2021 nous lancerons 6 centres de multiplication des végétaux dans 6 provinces différentes pour pouvoir faire en sorte que nos agriculteurs aient accès à des semences de qualités, et le Gabon s’est également doté d’une politique semencière par l’ordonnance portant politique semencière en république gabonaise, pour ce qui est du foncier, nous avons adressé cette question en créant les zones agricoles à fortes productivités par un décret du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba sur une superficie de 50.000 hectares dans quelques coins du pays et dédier à l’élevage et l’agriculture ce qui va permettre aux Gabonais œuvrant dans l’agriculture et l’élevage  d’avoir désormais des parcelles de 1 hectare, 5 hectares, 100 hectares, et 1000 hectares, cadastrés structurés et organiser. Также Мостбет поддерживает депозит со счетов мобильных телефонов: МТС, Теле2, mosbet Для получения подарочных денег пользователю необходимо выполнить такие действия L’agence du développement agricole sera la porte d’entrée  de la mise à disposition de ces terres moyennant un cahier de charge qui permet de promouvoir l’agriculture en respectant un certain nombre de condition, l’objectif que le gouvernement s’est donné à ce sujet c’est d’en créer 40 zone agricole à forte productivité dans tout le pays. Pour ce qui est des questions relatives à la formation, nous relancerons dès le mois de décembre les travaux de réhabilitation de l’école nationale de  développement rurale d’Oyem avec en priorité l’élaboration des programmes des classes vertes avec la FAO un programme qui implique 3 pays à savoir le Gabon, le Cameroun et le Congo Brazzaville, le programme qui concerne le certificat de formation professionnel en technique agricole, qui vont se déployer dans le cadre du programme cap sur l’autonomisation puisque ce sont 8 incubateurs professionnalisant qui vont ouvrir dans le pays sans compter les certificats de formation professionnels qui seront élaboré directement sur les sites des agriculteurs pour pouvoir faire en sorte que dans le cadre d’une formation dual théorique 25% et pratique 75% nous puisons diplômé nos agriculteurs et les formés aux bonnes pratiques agricoles et durable, nous avons aussi des programmes comme le PAPGA, le PEDAR 2, qui vont apporter 772 km de piste agricole qui vont apporter de structure de stockage de transformation dans le cadre des plates-formes multiservices.  Ceci démontre à suffisance que la politique agricole que mène le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba dans notre pays est pertinente et pleine d’opportunité à la fois pour les jeunes et les femmes en générale donc nous sommes sur les rails du développement agricole et nous souhaitons de tout cœur atteindre à travers les programmes que nous mettons en œuvre les objectifs palpables et pour atteindre ces objectifs, nous comptons sur un engagement participatif des jeunes et des femmes qui sont les bénéficiaires et les acteurs de cette politique. » A laissé entendre le ministre au cours de cette conférence de presse non sans insister sur le financement du secteur agricole qualifier comme pourvoyeur d’emploi et créateur de richesse pour l’ensemble des pays de la sous-région.

Pour sa part, le représentant résident de la FAO au Gabon Helder Mutea n’a pas manquer de féliciter le leadership des pays de la CEEAC et du Gabon en particulier pour leurs brillantes intervention au cours de ces travaux avant d’annoncer que la prochaine conférence régionale de la FAO se tiendra dans 2 ans à Malabo en Guinée Equatoriale.

Saint clair KENGUE                      

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