Le siège de la communauté économique des états de l’Afrique centrale CEEAC à Libreville a abrité du 15 au 17 juillet 2020, les travaux par visioconférence des ministres en charge des forêts et de l’environnement, avec pour principal objectif le financement du PACEBCo-2. C’était en présence du secrétaire générale adjointe de cette institution.
C’est en sa qualité de président en exercice des ministres en charge des forêts et de l’environnement au sein de la CEEAC que le ministre gabonais des forêts et de l’environnement a procédé au lancement de la réunion des experts consacrée aux modalités de financement de la deuxième phase du Programme d’Appui à la Conservation des Écosystèmes du Bassin du Congo (PACEBCo-2). Ceci, en prélude à la rencontre des ministres en charge des Forêts, de l’Environnement, et ceux en charge de la Planification des Etats membres de la Communauté Economique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’est tenu le 17 juillet 2020. Pendant trois jours, les experts des Etats membres de la CEEAC ont échangé sur les réalisations et les acquis de la première phase du programme sous régional (PACEBCo-1), et statuer notamment sur l’affectation d’une partie des allocutions du Fond Africain de Développement dans le cadre de sa deuxième phase, les modalités relatives à la mise en œuvre de PACEBCo-2 ont été soumises en marge du segment ministériel.« Le Gabon, qui assure actuellement la Présidence en exercice de la CEEAC, se réjouit de la tenue de ce segment technique. Pour chacun de ces points, vos échanges devront déboucher sur des recommandations concrètes qui seront examinées par les ministres en charge des forêts et de l’environnement. », A déclaré le ministre gabonais des forêts le professeur Lee White à l’ouverture des travaux aux experts.
Pour rappel, le PACEBCo2 est un programme financé par la Banque Africaine de développement (BAD) à hauteur de 40 millions d’Unités de Compte pour une durée de 5 ans. Il a pour objectif de contribuer au développement local des zones riveraines des aires protégées en lien avec la gestion durable des écosystèmes du Bassin du Congo et de lutter contre les effets néfastes du changement climatique dans les 11 pays membres de la CEEAC << La 2e phase orientera ses actions vers la valorisation des acquis du PACEBCO-1 en mettant l’accent sur l’amélioration de la résilience des populations aux effets néfastes du changement climatique. A cet effet le secrétariat de la CEEAC avait estimé nécessaire de livré toutes ces informations sur la présentation des mécanismes de son financement et le plaidoyer de la CEEAC pour le financement de ce grand programme. >> a laissé entendre Marie Chantal Mfoula secrétaire générale adjointe de cette institution. Examinant, les recommandations soumises par les experts dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Appui à la Conservation des Écosystèmes du Bassin du Congo (PACEBCo-2) ainsi que les modalités de financement y relatifs à partir des prélèvements sur les allocations concessionnelles des États membres bénéficiaires par les ministres, les échanges ont notamment porté sur l’urgence de développer des programmes communautaires en matière d’environnement et de gestion des ressources naturelles pour soutenir la préservation des forêts du Bassin du Congo, deuxième poumon de la planète. Tout en réitérant l’importance de lutter contre le dérèglement climatique pour la survie de l’humanité, le ministre Lee White a incité les pays de la sous-région à poursuivre leurs efforts pour lutter contre ce fléau : « Le Gabon qui a soutenu la première phase du PACEBCo-1 se réjouit également du lancement de sa deuxième phase et serait heureux de voir les pays de toute la communauté s’impliquer dans cette initiative, il nous revient donc de gérer nos ressources naturelles de manière durable et de préserver nos écosystèmes. C’est le choix que fait mon pays le Gabon dont le territoire est recouvert à 88% de forêt. Le chef de l’État Ali Bongo Ondimba a conduit plusieurs initiatives de grande envergure telle que l’Adaptation aux Changements climatiques dont il est le Champion. », A-t-il déclaré. Lors de la clôture des travaux.
Le bassin du Congo constitue le deuxième poumon forestier du monde après l’Amazonie. C’est sur une note de satisfaction et d’espoir que les travaux se sont refermés.
Saint Clair kengue