Après trois jours d’intenses travaux dans la capitale gabonaise, c’est sur une note de satisfaction et de forte recommandation que les différents participants à la 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire de la FAO se sont séparé.
En clôturant les travaux de la 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire de la FAO sur thème :« Les financements innovants et verts : opportunités, défis et perspectives pour le développement des systèmes alimentaires inclusifs, résilients et durables en Afrique centrale. » son excellence Arslen Bounemra le coordonnateur régional de la FAO pour l’Afrique centrale a salué la qualité des recommandations issues de ces travaux non sans inviter à la mise en œuvre rapide de celles-ci. «Il est clair que le développement du système élémentaire durable et essentiel c’est l’éradication de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire, et l’adaptation aux changements climatiques. Nous avons également pris conscience que les financements innovants et verts peuvent jouer un rôle important dans la réalisation de ces projets. Cela nécessite une collaboration et un engagement fort entre les gouvernements, les organisations de la société civile, les partenaires au développement, le secteur privé et toute la chaine de valeur agropastorale. Nous avons également constaté que la transition verte nécessitait un inventaire durable et des solutions adaptées à chaque contexte. Les financements verts peuvent jouer un rôle clé dans le développement des projets. Cela nécessite un engagement politique de plus haut niveau et à long terme, la mobilisation volontaire et la contribution de toute les parties prenantes, les cadres réglementaires et adéquates, et une gouvernance vertueuse. » A-t-il souligné.
Pour sa part, le représentant du ministre gabonais de l’agriculture a dit toute la gratitude du gouvernement gabonais quant au choix du Gabon par la FAO pour abriter ces travaux. «Les principales conclusions de vos travaux sont la preuve que vos discussions et échanges ont été particulièrement fructueux et intéressant montrant à la fois les étapes que nous avons déjà traversées. Mais aussi le chemin qui reste encore à parcourir afin de permettre le développement des chaines de valeurs des filières agricoles. La mise en œuvre des recommandations permettra aux pays d’Afrique centrale de poursuivre leurs engagements pour le développement durable en saisissant toutes les opportunités ouvertes en particulier par les outils mieux contrôlés. » A laissé entendre Raphael Ndadi.
L’Afrique centrale, à l’instar d’autres régions du monde, se retrouve aujourd’hui confrontée à un double défi d’ordre conjoncturel, la relance de la croissance économique après la pandémie de la Covid-19, et l’investissement prioritaire à réaliser pour la résilience climatique et l’économie verte. D’où l’urgence de l’optimisation des financements en faveur de l’économie verte en Afrique centrale.
Saint clair kengue
