Le développement de la 3e transformation du bois à la zone économique à régime privilégié de Nkok non loin de Libreville était au cœur de la visite ce 15 juin 2020 du ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat, des Objectifs de Développement Durable et du Plan d’Affectation des terres, Professeur Lee White, qu’ accompagnait le ministre délégué Oswald Séverin Mayounou, le directeur général des Industries, du Commerce, du Bois et de la Valorisation des Produits Forestiers, Auguste Ndouna Ango.
La visite qui s’inscrit dans le cadre du suivi des activités de la filière forêt-bois, et particulièrement la mise en application des mesures de prévention contre la Covid-19 en cette période de pandémie, et le développement de la 3ème transformation de bois rentre en droite ligne des priorités du gouvernement qui souhaite à travers cette transformation diversifié son économie et lutter contre le chômage. L’un des temps forts de ce déplacement a été la rencontre avec les opérateurs économiques de Gabon Spécial Economic Zone (GSEZ) l’objectif de cette rencontre était de discuter des mécanismes à mettre en place pour développer une véritable industrie de troisième transformation : « Notre souhaitons réduire la quantité de planche exportée et augmenter la quantité de meubles, des produits finis et semi-finis exportés car c’est à travers la 3ème transformation que nous arriverons à diversifier notre économie, à augmenter les recettes de l’Etat, et à créer plus d’emplois », a indiqué le ministre Professeur Lee White. Outre sa participation à ladite rencontre, le ministre des Eaux & Forêts a visité la société Gabon Wood Industrie (GWI), une unité de 3ème transformation de bois spécialisée dans la création de meubles. « Notre objectif, sur les 5 prochaines années, consistera à accroitre les capacités de production de l’industrie forestière et créer près de 60 000 à 70 000 emplois. La forêt gabonaise contribuera ainsi à sortir de la crise économique actuelle liée au coronavirus en construisant de nouvelles zones économiques spéciales », a indiqué le ministre Professeur Lee White au cours de cette visite.
La forêt tropicale gabonaise couvre 20.9% des 26 millions d’hectares que compte le territoire gabonais, avec une surface exploitable de 18 millions d’hectares. C’est la mieux protégé de l’ensemble du bassin du Congo grâce à une politique ambitieuse des pouvoirs publics qui ont décidé de l’interdiction de tout exportation des grumes avec l’obligation de transformation sur place en 2010 et renforcer les orientations du code forestier sur la gestion durable de la ressource et le développement de la valeur ajouté domestique.
Saint clair KENGUE