Atelier de clôture du projet sous-régional des classes vertes pour une production innovante, ludique, éducative et nutritive. Le coordonnateur du bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale son excellence Helder Mutea était face à la presse le 27 janvier 2021 à libreville pour faire le point de l’atelier qui s’est tenu par visioconférence du 25 au 26 janvier 2021 et a réuni une cinquantaine de participants, et parties prenantes en présence des trois pays bénéficiaires du projet.
Face à la presse nationale et internationale, le coordonnateur du bureau sous régional pour l’Afrique centrale son excellence Helder Mutea, a présenté le projet classe verte qui regroupe le Congo Brazzaville, le Cameroun, et le Gabon.<<le projet des classes vertes pour une production innovante ludique, éducative, et nutritive financé par l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à hauteur de 472.000 US dollars est une initiative pilote mise en oeuvre entre 2018 et 2020 au Cameroun, au Congo Brazzaville, et au Gabon. Il vise à promouvoir des techniques innovantes de production auprès des jeunes en milieu scolaire et dans les communautés, tout en mettant l’accent sur la valeur nutritive des aliments et leur impact sur l’état nutritionnel.>> a expliqué le diplomate de la FAO tout en ajoutant que << les classes vertes contribuent à soutenir les efforts nationaux pour susciter des vocations dans les métiers de l’agriculture en introduisant chez les jeunes, les notions de base de productions agricoles à travers des méthodes agrobiologiques. Les classes vertes sont donc des classes << d’apprentissage>> où sont produits divers aliments nutritifs avec une visée ludique et éducative. Les élèves, le corps enseignant et les familles établissent ainsi le lien entre la culture des fruits, des légumes et les régimes alimentaires sains. >> A t il poursuivit.
nnotons que la rencontre sous régionale qui s’est tenu à douala au Cameroun a permis de présenter les principales réalisations du projet dans chaque pays bénéficiaire et au niveau sous-régionale, mais également identifier les perspectives et à formuler des recommandations dans la pérennisation des acquis du projet.
Au cours de ce point de presse , le coordonnateur du bureau sous régional pour l’Afrique centrale est longuement revenu sur le bilan positif des des deux ans de mise en oeuvre de ce projet.<< des classes vertes pour une production innovante, ludique, éducative et nutritive>> Au total, près de 300 personnes dont les enseignants, des agents d’agriculture et professionnels de la santé et nutrition ainsi que les parents d’élèves dans chaque pays ont été ainsi formées sur l’agriculture et les systèmes alimentaires sensibles à la nutrition combinant les techniques de production par les micro-jardins et la nutrition pour pouvoir à leur tour former 6121 élèves et lycéens (1714 au Cameroun, 1407 au Congo Brazzaville et 3000 au Gabon.) Au cours de l’année scolaire 2019-2020 plus de 3,5 tonnes de fruits et légumes frais ont été produits grâce aux classes vertes.>> a souligné son excellence Helder Mutea
Et de conclure que, au niveau sous régional un manuel de formation sur les techniques innovantes de production et de nutrition a été élaboré et publié. Cet outil didactique destiné aux enseignants, aux techniciens agricoles et à la société civile pour la promotion des classes vertes en générale et des micro-jardins en particulier permet de capitaliser les expériences et leçons apprises durant la mise en oeuvre du projet, mais également d’assurer la pérennisation et la bonne appropriation des acquis par les différents parties prenantes. Au Cameroun comme au Congo Brazzaville, les notions de classe verte ont été intégrées dans les curricula de formation des écoles, au Gabon le processus est en cours.
Saint Clair kengue
