GABON/FÉDÉRATION GABONAISE DES SOCIÉTÉS D’ASSURANCES, ENCORE DEUX ANS DE CHALLENGE POUR ANDREW GWODOG
C’est au cours d’un entretien accordé à la presse le 4 Août 2020 à Libreville que le Dr Andrew Gwodog Président de la fédération gabonaise des sociétés d’assurances FEGASA a dévoilé ses principaux objectifs (la formation, la mise en place du fond de garanti automobile, et la promotion du genre) suite à sa reconduction par ses paires au poste de président de cette organisation pour un nouveau mandat de deux ans.
Le développement du marché des assurances au Gabon et dans la sous-region Afrique centrale plus que jamais au cœur des préoccupations de la fédération gabonaise des sociétés d’assurances avec la confiance renouvelée à l’équipe sortante.« Le Gabon vient d’organiser avec faste et solennité la 44e assemblée générale de la FANAF qui a regroupé plus de 1350 participants et plus d’une centaine d’exposants pendant une semaine c’était pour nous une opportunité d’être arrivée à ce niveau 18 ans après. Il faut le souligner nous n’aurons pas atteint ce résultat sans le marché des assurances camerounais qui est le premier marché dans la sous-région Afrique centrale, soutenu par le marché gabonais et la candidature de notre compatriote César Ekomie devenant ainsi le candidat de l’Afrique centrale et depuis le mois de février la fédération gabonaise des société d’assurance surf sur cette vague de réussite et du faite de cette réussite mes collègues et moi nous nous sommes autorisés modestement à demander à ce que les 11 membres de la FEGASA puissent nous accordés à nouveau leur suffrage afin de livrer les chantiers que nous avons entamés il s’agit essentiellement de deux chantiers que nous n’avons pas pu réussir sur les douze travaux d’hercules que nous avions et c’est au cours de l’assemblée générale tenu le 14 juillet 2020 que nous avons rendu notre copie et c’est lors de cet assemblée générale qui avait un caractère mixte ordinaire avec la validation de la gestion du bureau sortant et en extraordinaire avec l’élection ou le renouvellement du bureau sortant. Une seul candidature à l’unanimité a donc été présenté par les 11 membres de la FEGASA c’était la mienne et du faite d’avoir été reconduit à ce poste pour deux années supplémentaires j’ai demandé le renouvellement de toute mon équipe pour me permettre de faire avancer les problématiques propre au marché des assurances gabonais, au marché de la sous-région par ce que c’est le Gabon qui le représentant de l’ensemble des marchés de l’assurance de la sous-région au comité exécutif de l’organisation des assurances africaines donc le siège est à Douala au Cameroun d’où mon sentiment de satisfaction d’avoir été reconduit mon équipe et moi pour un nouveau mandat qui je le précise est le dernier et j’aimerais qu’au terme de ce mandat une nouvelle génération d’assureur prennent la relève. » A expliqué le Président de la FEGASA Dr Andrew Gwodog tout en exprimant ses vives préoccupations à voir le marché des assurances gabonais opéré sa mue très rapidement. « Le marché des assurances au Gabon, c’est dix sociétés d’assurances et un réassureur national ce qui fait onze sociétés qui sont membres de la FEGASA à côté de ça vous avez un secteur d’intermédiaire d’assurance qui est très dynamique et constituer d’une vingtaine de marchés et qui réalise au minimum chaque année un chiffre d’affaire de 100 milliards FCFA de chiffre d’affaires ce qui le classe au 4e marché de la CIMA derrière la cote d’ivoire, la Cameroun et le Sénégal. C’est un marché classique car la CIMA qui est un marché national et qui supervise l’ensemble des marchés avec son siège au Gabon est à l’identique au marché d’assurance de ses 14 membres. Ce qui diffère c’est le nombre d’opérateur, le chiffre d’affaire collecté par l’ensemble des opérateurs, c’est également la prime par habitant. Le Gabon du fait de sa faible population à la prime par habitant la plus élevé soit plus de 10.000FCFA. Seulement ses agrégats ne doivent pas éluder un autre qui est moins important, le taux de pénétration de l’assurance au Gabon est sensiblement à 1.12 % quand il se situe à 15% dans l’ensemble des marchés CEMAC. Il y a donc au niveau du Gabon des problématiques liées au taux de pénétration du marché des assurances, il faut démocratiser l’assurance, il faut que l’assurance soit le reflexe normal de chaque gabonais et de chaque habitant de l’Afrique centrale au lieu de considéré l’assurance comme une obligation légale, il faut qu’elle devienne une nécessité et c’est au assureur de proposer les problèmes d’assurances qui sont adapter aux préoccupations des populations. Il revient aux assureurs d’assureurs d’améliorer leurs rapports avec leurs clients sur l’ensemble des marchés de la zone CEMAC afin que les clients ne se plaignent plus des assureurs. Nous pouvons nous féliciter du faite que sur le marché gabonais, l’innovation a été de rendre obligatoire le constat amiable qui a été présenté dans sa version dématérialiser lors de la FANAF en février 2020. Le constat amiable est donc rendu au Gabon depuis le 1er octobre 2019 dans le cadre des accidents matériels automobile. Voilà un chantier sur lequel nous nous sommes attaqués pour améliorer nos rapports avec les clients. Les assureurs sont également réputés pour être des investisseurs institutionnels, mais quel est la contribution des assurances dans le développement de nos pays ? Il est très faible, il faut donc que les assureurs s’intéressent à l’ensemble des politiques publiques qui sont mise en œuvre par nos Etats. Il y a un plaidoyer à faire au niveau auprès des gouvernants en leur disant nous sommes une force de proposition économique, nous souhaitons nous aussi contribuer au développement du pays. Pour cela nous nous réjouissons des réformes adoptées par les chefs d’Etats lors du récent sommet de la CEEAC, c’est un énorme marché qui s’offrent à nous et ce marché ne peut être réalisé de manière efficiente que si nous réduisons les barrières entre les différents pays, il y a plus de barrières à partir de Douala pour Libreville que partir de Libreville pour Paris et c’est inadmissible, quel type d’intégration veut-on faire lorsque la circulation des biens et des personnes ne nous ait pas totalement assuré. Le marché de l’assurance gabonais doit s’assurer à la digitalisation et nous devons développer l’assurance inclusive qui permettra à chaque habitant d’être assuré. » Pour ce qui est des défis à relever pour son prochain mandat, le président de la fédération gabonaise des sociétés d’assurances Dr André Gwodog et son équipe mesure bien la tâche qui est la leur. « Mon bureau et moi comptons mener à terme deux actions du précédent mandat que nous n’avons pas atteint lors du mandat passé, il s’agit de la mise en place du fond de garantit automobile en partenariat avec l’Etat gabonais via la direction nationale des assurances, il nous faut réussir à mettre en place des tarifications marchés, mettre l’accent sur la formation et encourager les jeunes à embrasser les métiers des assurances, il faut réfléchir à créer plusieurs instituts africaine des assurances comme celle de Yaoundé au Cameroun, il faut promouvoir le genre et rentabiliser les secteurs telle que l’assurance maladie, l’assurance automobile, et surtout quelques grands projets comme l’assurance inclusif, les catastrophes naturelles d’autant plus qu’en Afrique centrale nous avons des sociétés d’assurances à l’instar de la SCG-RE qui sont en même de porter ce type de problématique. Voilà les différents chantiers qui nous attendent au cours de ce nouveau mandat. » A conclut le Dr Andrew Gwodog Président de la fédération gabonaise des sociétés d’assurance au cours de cet entretien.
Saint clair KENGUE