Célébré le 5 juin de chaque année, la journée mondiale de l’environnement édition 2020 a permis la GSEZ-NKOK d’initié une étude d’impact environnementale et sociale sectorielle, avec pour objectifs premier d’atténuer les risques potentiels d’atteinte à la biodiversité par les activités des industries présente dans la zone économique spéciale de NKOK non loin de Libreville.
Menée par un cabinet international indépendant, s’appuyant sur des experts locaux, cette étude répond aux standards internationaux et nationaux les plus exigeants. Elle englobe entre autres : L’identification des zones sensibles ou des espèces vulnérables, la prévoyance des mesures de gestion en vue de préserver lesdites espèces. Dans cette optique, la Zone Economique Spéciale de Nkok abrite des mangroves dans une partie non encore transformée. Au niveau mondial, les mangroves sont menacées : leur surface diminue en raison des activités humaines. Elles ont pourtant une grande valeur, elles contribuent à stabiliser le littoral, à améliorer la qualité de l’eau et à lutter contre l’érosion, elles participent à la reproduction de nombreuses espèces de poissons (zone de frayère), elles abritent une abondante population d’oiseaux, de crabes, elles fournissent également des services essentiels aux communautés qui vivent à proximité (miel, bois-énergie, bois de construction, produits médicinaux, poissons, crabes, enfin les mangroves contribuent aux stockage du carbone et donc à lutter contre le changement climatique. Leur protection est donc nécessaire et GSEZ-NKOK en a pleinement conscience. En collaboration avec la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature, GSEZ-NKOK s’engage donc à mettre en œuvre des mesures en vue de les protéger, de protéger les habitants ainsi que les espèces vulnérables qu’elles abritent.
Saint clair Kengue