Le Gabon à l’instar de la communauté internationale à commémorer le 3 juillet 2020, la journée mondiale sans sac plastique. Une journée sans réel manifestation mais qui a vu la sortie de la première dame Sylvia Bongo Ondimba qui interpelle sur les dangers de l’utilisation abusive du sac plastique et son impact dans la dégradation de l’environnement.
La pollution occasionnée par la prolifération des déchets plastiques et surtout par leur abandon au gré des vents et des courants menace fortement la biodiversité. « Une seconde c’est le temps qu’il faut pour fabriquer un sac en plastique qui mettra plus de 450 ans pour se décomposer. » véritable facteur de dégradation de l’environnement et néfaste pour la santé, les déchets plastiques inondent la nature. A en croire certaines associations et organisme non gouvernemental, ce sont plus de cent millions de déchets plastiques qui sont produits par seconde dans le monde. La cohabitation quotidienne avec ses déchets plastiques s’avèrent extrêmement dangereux pour la santé de l’homme, la faune et la flore. Conscient du danger que causent les déchets plastiques dans la dégradation de l’environnement, Sylvia Bongo Ondimba se dit déterminé à lutter contre la pollution des déchets plastiques au Gabon. « Chaque année, trois millions de déchets plastiques finissent dans nos océans. Ce chiffre est en passe de doubler d’ici 2050 si rien n’est fait. » A-t-elle souligné sur son compte Facebook avant d’ajouter que : « Si depuis dix ans, il est interdit de commercialiser ou d’importer des sacs plastiques non biodégradables au Gabon, il est nécessaire de continuer à aller vers un changement radical dans nos modes de vie et de consommation. »
En Afrique, certain pays comme le Cameroun ont depuis lors interdit l’importation et l’utilisation des sacs plastique non biodégradable afin de lutter contre la pollution. L’union européenne vient à son tour d’entériner l’interdiction de la fabrication du plastique à usage unique dans son espace ceci à compter de l’année 2021. Au Gabon, le chef de l’état Ali Bongo Ondimba a mis en place le Haut-commissariat à l’environnement. Une structure rattaché directement à la présidence de république et qui sensibilise au quotidien sur les dangers des déchets plastiques dans la pollution de l’environnement et la dégradation de la nature. Le Haut-commissariat à l’environnement pose également des actions telques les nettoyages des bassins versants et des plages de Libreville. Par cette sortie, la première dame Sylvia Bongo Ondimba appel à une véritable prise de conscience des populations en faveur de la préservation de la l’environnement et invite de ce faits le ministère de la santé, le ministère des hydrocarbures, et le ministère de l’environnement à multiplier d’avantage les campagnes de sensibilisation des populations sur les méfaits et les dangers de l’utilisation du sac plastique dans l’environnement. La préservation de la nature est une affaire de tous et de chacun.
SAINT CLAIR KENGUE
