Après plusieurs mois de revendications des primes et améliorations de leurs conditions de travail, le syndicat des agents du ministère des transports et de l’aviation civiles menaces de rentrer en grève générale face à la sourd oreille des directeurs centraux désignés pour résoudre ce problème. Ils l’ont fait savoir le 07 septembre 2020 au cours de leur assemblée générale tenue dans l’enceinte de leur département ministériel.
Au lendemain de la déclaration de politique générale du premier ministre chef du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda devant la représentation nationale, une déclaration portant en substance sur la relance de l’économie et de plusieurs activités suspendu pour cause de pandémie à coronavirus, le syndicat des agents du ministère des transports et de l’aviation civile SAMTAC est monté au créneau afin de faire bouger les lignes dans l’évolution de leur situation administrative rendu au point mort par les directeurs centraux affectés par le ministre des transports et des travaux publics Léon Armel Bounda Balonzi dans le groupe de travail mise en place dès sa nomination dans ce département ministériel. « il y a de cela deux mois, nous avons déclenchés un mouvement de grève donc les points de revendication reposaient sur le paiement de la prime de rendement des agents du ministère des transports, les situations administratives et la situation sur le relogement puisque beaucoup de nos collègues n’ont plus de bureau pour travailler aujourd’hui nous avons été déguerpi des locaux installés au quartier batterie IV et nous ne pouvons plus travaillé par ce que désormais dans la rue. Nous avons donc mis sur pied un cadre de travail avec le ministre des transports qui a estimé qu’il fallait d’abord faire le point de tous les ressources du ministère pour régler le problème des primes, malheureusement après la décision signé du ministre rencontre un blocage au niveau des directeurs centraux qui ont décidé de botter en touche cette décision du ministre Léon Armel Bounda Balonzi donc face à cette situation nous avons décidé de réunir nos collègues afin de dénoncer cette prise en otage du ministre des transports par l’administration centrale, tout est bloqué rien n’avance, nous sommes sans abris, nous ne pouvons plus convenablement servir nos citoyens que ce soit dans l’aviation civile, ou les transports. » A expliqué Ghislain Malanda le président du Syndicat des Agents du Ministère des transports et de l’Aviation Civile (SAMTAC)
Toutefois les syndicalistes se disent désormais ouvert à toutes discussion direct avec le ministre et condamne l’émergence des roitelets dans l’administration centrale du ministère et la prise en otage du ministre par ses directeurs centraux. « Comment comprendre que nos primes qui s’élève à plus de 300 millions rencontre des difficultés à être traité ? Comment comprendre que des pères et des mères ne puissent pas travailler par ce que n’ayant plus de bureau ? Et malgré les interpellations du ministre à l’endroit des directeurs en charge de ces questions rien n’avance ? Alors nous disons que si dans une semaine rien n’est fait nous allons rentrer en grève générale par ce que ici il y a comme une volonté des directeurs de vouloir nuire au travail louable du ministre Léon Armel Bounda Balonzi donc nous saluons les efforts et le travail abattu depuis son arrivée dans ce ministère. » A déclaré une fois de plus Ghislain Malanda au sortir de cette assemblée générale.
Le ministère des transports et des travaux publics est l’un des ministères hautement stratégique sur lequel le gouvernement devra s’appuyer pour la relance de l’économie gabonaise et de plusieurs activités suspendus pour cause de pandémie à coronavirus dans le pays.
Saint clair KENGUE
