Que s’est-il réellement passé entre le syndicat des professionnels des mines SYPROMINES et les agents de sécurités du ministre du pétrole, du gaz, hydrocarbures et des mines le 2 juillet 2020 dans l’enceinte de ce ministère hautement stratégique et poumon de l’économie gabonaise ? Fort heureusement la mise au point du patron des lieux Vincent de Paul MASSASSA après s’être enquérir de la situation le 3 juillet 2020 a ramené la sérénité dans la maison.
Toute est parti de l’ordonnance syndicale déposée dans les services de la tutelle par les responsables du SYPROMINES et portant sur les principales revendications parmi lesquels les primes spéciaux et l’insertion des agents des mines dans le fichier Ascoma. Lasse de ne pas voir leur situation évoluée, une rixe entre syndiqués, les agents en charge de la sécurité du ministre et des fonctionnaires vont éclater entrainant au passage des dégâts collatéraux. Les syndicalistes réclamant entre autres la mise en place d’une vraie politique minière et des carrières, l’amélioration des conditions de travail des agents des mines qui impactent sur leur productivité, la résolution des problématiques liées aux disfonctionnements des directions et leurs différents services, la mise en place des bons de matériaux de construction, le payement des primes sur les 5% de la RMP inscrit dans la loi minière, la légalité des contrôles des activités minières, et la mise en place d’une procédure de financement des missions de terrain. Des revendications notifiées à l’administration depuis 10 mois maintenant et en cours de traitement malgré l’impatience des concernés et les multiples rendez-vous de rencontre avortées avec le ministre par les syndicalistes qui disaient d’abord attendre la tenue de leur assemblée générale.
Au secrétariat général et à la direction générale des mines et de la géologie, la situation est bien connue et des démarches pour aboutir à une solution efficience sont en cours de traitement, rétorque-t-on, puisque le département des mines vient d’être rattacher aux hydrocarbures suite à un décret des pouvoirs de publics et à cet effet, des discussions et des séances de travail ont été organisées entre le secrétaire générale Liliane Ngari épouse Onanga Y’obegue, le directeur général des mines et de la Géologie Sylvain Mandza et les responsables du Sypromines avec à leur tête Thierry Engono Allogo sur la prise en compte des agents de la direction générale des mines et de la géologie dans le fichier Ascoma du ministère et celui des primes payés par la direction de la solde au même titre que les agents de la direction générale des hydrocarbures, des agents de la direction générales des études et laboratoires, les agents du secrétariat du cabinet du ministre. Du côté de la direction générale des mines et de la géologie l’on déplore le caractère violent et l’impatience des syndicalistes quant au traitement par l’administration de ce dossier alors qu’une audience avait été accordée par le ministre aux responsables de ce syndicat, ce dernier a voulu s’y rendre avec plus de trente personnes, toute chose contraire aux mesures barrières mise en place par le gouvernement, à savoir : Pas de rassemblement de plus de dix personnes. Informé de la situation, Vincent de Paul MASSASSA le ministre du pétrole, du Gaz, des hydrocarbures et des mines n’a ménagé aucun effort pour calmer, apaiser les tensions, et ramener la paix dans la maison ceci après avoir pris le soin d’écouter les syndicalistes. Pour ce qui est des avancées dans le traitement des revendications, la DGMG rassure quant au bouclage du dossier assurance maladie Ascoma ce mois de juillet 2020, la problématique des bons de matériaux de construction est presque résolue. La résolution des primes devra faire l’objet d’une harmonisation et ceci sera défini au cours de la rencontre qui aura lieu dans les tout prochains jours entre le ministère et le Sypromines.
A la tête de ce département ministériel considéré comme le véritable poumon de l’économie gabonaise depuis plusieurs mois maintenant, Vincent de Paul MASSASSA a toujours sût avec dextérité maintenir l’accalmie et le dialogue dans la grande maison Hydrocarbure. C’est tout bonnement que les syndicalistes ont accepté la reprise du dialogue et dire faire confiance au ministre Vincent de Paul MASSASSA quant à l’issue heureuse de leurs revendications.
SAINT CLAIR KENGUE