Agriculture développement durable

Gabon/Ouverture des travaux de la 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale

En présence du Coordonnateur de la FAO pour l’Afrique Centrale au Gabon S.E Arslen Bounemra et de plusieurs ambassadeurs des pays de la sous region accrédités à Libreville, le ministre gabonais de l’Agriculture Charles Mve Ellah a ouvert le 12 avril 2023 les travaux de la 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale sur le thème : Les financements innovants et verts : opportunités, défis et perspectives pour le développement des systèmes alimentaires inclusifs, résilients et durables en Afrique centrale.

Durant soixante-douze heures, les experts venus de la sous-région Afrique centrale et ceux de la FAO vont plancher sur les opportunités de recherches des financements pouvant permettre le développement des alimentaires inclusifs, résilients et durables. C’est pourquoi dans son propos introductif, le coordonnateur régional de la FAO pour l’Afrique Centrale s’est appesanti sur le thème retenu pour cette 15e réunion.  « Pour fixer le cadre de nos échanges, nous entendons par financement innovant et vert, les initiatives qui visent à lever de nouveaux fonds, par exemple le fonds mondial pour l’environnement (FEM ou GEF en anglais), le fonds vert climat (FVC ou GCF en anglais), les mécanismes de paiements pour services environnementaux participatifs, les accords de conversion de dettes, les financements ou tout autre investissement novateur avec des retombées positives sur l’environnement et la société. Il s’agit également d’initiatives visant à optimiser l’utilisation des sources de financement traditionnelles en faveur de l’économie verte et du développement durable. Si nous avons choisi ce thème, c’est parce que de nombreuses opportunités existent actuellement pour réduire l’écart entre les ressources nécessaires et les ressources réellement disponibles pour le développement des systèmes alimentaires inclusifs, résilients et durables. Le recours à de nouvelles modalités de peut se décliner en partenariat public-privé ou en coloration avec les organisations non gouvernementales et les institutions de recherche. » A expliquer le coordonnateur sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale S.E. Arslen Bournemra.

Pour sa part, le patron de l’agriculture gabonaise a situé les enjeux et l’importance de grand rendez-vous au contexte particulier marqué par des crises multiformes. «elle s’intègre dans le cadre stratégique de la FAO et devrait déboucher sur des résolutions et recommandations dont la mise en œuvre effective permettra de mobiliser de ressources financières suffisantes pour réaliser la gestion durable des ressources naturelles et amener l’Afrique centrale à participer efficacement à la gestion des impacts des changements climatiques à l’échelle locale, continentale et globale, le choix du thème de la 15e réunion n’est donc pas fortuit. Il répond à une vision, une préoccupation essentielle, car le temps presse. Les conséquences de la pandémie de Covid-19, les effets du réchauffement climatique et le conflit en Ukraine ont dévoilé la faiblesse de la production agricole des pays d’Afrique centrale, au moment où le monde se trouve dans la menace d’une crise alimentaire. Ce qui motiverait la nécessité pour ces pays d’échanger afin de connaître les différents guichets de financements, les domaines éligibles à ces fonds ainsi que les conditions et modalités pour en bénéficier », a-t-il souligné.

Il est à préciser que les travaux de cette 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire de la FAO mobilisent près d’une centaine de participants qui échangent sur : Les financements verts et innovants et les options qu’ils offrent pour appuyer les pays d’Afrique centrale à développer des systèmes alimentaires inclusifs, résilients et durables ; La mise en œuvre du nouveau cadre programmatique de la FAO en Afrique centrale à travers les activités des bureaux FAO ; Les enjeux, opportunités, défis et synergies pour la mise en œuvre des réformes FAO dans les bureaux sous régionaux et la collaboration avec les bureaux pays ; Les solutions sur les options de mobilisation des financements et de développement de nouveaux programmes régionaux intégrateurs (couvrant plusieurs champs thématiques) ; Les solutions adaptées en matière de planification stratégique pour mieux optimiser l’expertise technique de la FAO disponible au bureau sous régional et répondre plus efficacement aux besoins d’assistance technique des pays de la sous-région.

Saint clair kengue

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