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GABON/PIZOLUB : LA MEUTE A L’ASSAUT DE MAVIOGA

GUY CHRISTIAN MAVIOGA DG PIZOLUB

La société Pizolub, spécialisée dans la production des lubrifiants, défraye actuellement la chronique. Pour cause, son DG, Guy Christian Mavioga, est sous les feux des projecteurs. Alors qu’il lui ai reproché un management approximatif, d’aucuns estiment que son tort est sûrement de réussir, là où ses prédécesseurs ont plus fait dans la politique de l’autruche en laissant la situation s’empirer, sans pour autant prendre des initiatives sérieuses, afin de tirer Pizolub qui coulait. Pour ceux qui sont au fait de la situation de Pizolub, ses contempteurs devraient, regarder dans le rétroviseur, pour voir à quel niveau se situait Pizolub avant son arrivée en février 2019.

GUY CHRISTIAN MAVIOGA DG PIZOLUB

A la vérité, Pizolub qui fait actuellement parler d’elle, était au bord de l’oraison funèbre. Si pour beaucoup Guy Christian Mavioga, avait commis l’erreur de sa vie, en acceptant d’hériter d’une telle entreprise, devant la tâche herculéenne de tirer Pizolub de son impasse, Mavioga ne s’est pas dérobé. Mu par un instinct de challenge, avec ses moyens il refuse d’abdiquer. Sans avoir longtemps fait des vieux os, il réussi à tout faire, pour que Pizolub sorte de son coma. Pour que Pizolub reprenne la route normalement, la nouvelle équipe tient à redonner ses lettres de noblesse à un personnel précarisé, et qui n’attendait pour motivation, que la prise en compte de leurs desideratas. Pour booster les troupes, la direction procède au renforcement des capacités des employés, avec la revalorisation globale et l’amélioration des conditions de travail. Certains parmi eux étaient bloqués à 100 000 F CFA de salaire, depuis 10 à 15 ans. Une hausse des salaires en droite ligne, avec la politique du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, qui plafonne à tout le monde, le salaire minimum à 150 000 F CFA. Ce qui a été fait.

Les bons points de Mavioga

Pour la production, il faut absolument des lubrifiants « Made in Gabon » de qualité et viser un marché au-delà du pays. L’homme veut marquer de son empreinte, un pan du Gabon industriel, prôné par Ali Bongo Ondimba. Résultat de ce management : création de la première marque gabonaise de lubrifiants déclinée en 58 produits certifiés aux normes internationales par le Groupe Chevron Oronite, chose jamais faite à plus de 40 ans d’existence de Pizolub ; obtention des agréments CEEAC et CEMAC donnant accès au marché sous régional et international ; obtention pour la première fois dans l’histoire de Pizolub de 4000 tonnes d’huile de base en provenance de la principale raffinerie du Portugal, grâce à un financement d’Ecobank ; mise en place d’un plan d’affaires pouvant générer jusqu’à 4000 emplois directs et indirects ; mise à niveau du laboratoire de lubrifiants pour la garantie d’un produit de qualité ; construction en cours d’un laboratoire sous régional aux normes internationales sur le site de Pizolub à Port-Gentil, chef-lieu de la province de l’Ogooué Maritime. Dans l’optique de relancer la production très prochainement, il y a la création des délégations provinciales du Woleu-Ntem et du Moyen-Ogooué, sans oublier l’installation des dépôts dans des pays de la sous-région.

Des flottements entretenus par le manque de moyens

Sans un réel soutien gouvernemental, Pizolub va connaître quelques moments de flottement, avec l’arrêt de l’outil de production et des arriérés de salaire du personnel de 7 mois. Malgré cela, Mavioga ne se décourage pas. Ce qui vient d’être fait, avec les moyens obtenus, avec en vue, le paiement des salaires aux employés et la relance des activités. Une initiative qui vaut sans doute une cabale à Guy Christian Mavioga.

Pizolub tiré des tréfonds, son DG accusé de tous les noms d’oiseaux. Et l’accusé de se défendre sur Facebook : « J’ai trouvé une entreprise avec un corps, sans âme et sans esprit. Mais je lui ai donné une âme et un esprit. Et Pizolub ne peut plus mourir ». Et qui sait, si la chasse à Mavioga, ne serait pas un moyen, pour tuer Pizolub, afin que celle-ci renaisse sous un autre nom, pour le grand bonheur des lobbies qui pêchent en eau trouble ?

Saint clair KENGUE

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