La réhabilitation des établissements scolaires primaires et maternels au cœur des échanges qui à réuni à Libreville le 18 septembre 2020 les responsables des PME et les ministres des travaux publics et celui de l’éducation national ceci après constat par le gouvernement de l’abandon voir l’arrêt pour des raisons divers de plusieurs chantiers attribués à ces PME par l’Etat gabonais.
C’est la salle des conférences de l’immeuble Arambo qui a servi de cadre à la rencontre entre les ministres de l’éducation national, celui des travaux publics et les responsables des PME ayant soumissionné aux appels d’offres de réhabilitation des écoles sur tout l’étendue du territoire national depuis 2017 dans le cadre des projets dits prioritaires lancer par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. «Dans le cadre des projets dits prioritaires et lancer en 2017 par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, il y avait la réhabilitation des écoles sur tout l’étendue du territoire national. Les appels d’offres avaient été lancé et les marchés ont été attribué aux petites et moyens entreprises gabonaise, quelques années après on se rend compte que ces chantiers pour la plupart en arrêt à ce sujet il est question de les relancer. Pour cela, le premier ministre nous a instruit mon collègue de l’éducation national et moi-même de recevoir toute les PME à l’effet de faire un point d’étape pour que nous arrêtions un motus opérandes pour reprendre ces travaux et les achever dans les règles de l’art et les plus brefs délais. Nous avons donc fait le tour de la question avec les PME, nous allons mettre sur pieds un cadre dans lequel il y aura un représentant du ministère de l’éducation national, du ministère des TP, du ministère du budget et de l’économie pour recevoir chaque entreprise et ensuite aller sur le terrain vérifier l’effectivité des travaux effectuer et passer chaque entreprise au cas par cas afin de régler chaque situation qui se présente à nous. Nous avons aussi au cours de cette rencontre appeler chaque entreprise à une responsabilité sociétale donc celles qui ont reçus les fonds publics de l’état doivent faire le travail, il n’est pas question que les gens reçoivent l’argent de l’état et ne travaillent pas. Aujourd’hui les ressources de l’état doivent être utilisées avec parcimonie. » A laissé entendre Léon Armel Bounda Balonzi le ministre des travaux publics et des transports au sortie de cette rencontre de conciliation avec les responsables d’entreprise soumissionnaires. Les uns et les autres ont durant ces échanges avec les membres du gouvernement exprimé leurs revendications et leurs points de vue malgré les divergences observées d’une PME à l’autre. « La rencontre a été fructueuse d’une part et d’autre part elle ne l’a pas été par ce que d’autre n’ont pas reçu les fonds de démarrage et d’autres qui ont reçu mais n’ont même pas commencé et ça il faut le vérifier. Moi par exemple jusqu’à ce jours j’ai déjà livré deux écoles à fond propre et jusqu’à ce jour je n’ai rien reçu malgré que j’ai déposé une factures depuis janvier jusqu’à ce jour et rien n’a encore été fait, mais on salut déjà cette initiative des deux membres du gouvernement et on a espoir qu’ils vont tout faire pour que nous entrons au moins en possession des fonds pour le redémarrage par ce sont des projets prioritaires et nous sommes des PME ils y a des gens qui ont dû hypothéqué des voitures, des maisons pour mener à bien ces chantiers donc il serait intéressant pour tout le monde de repartir sur le terrain dans des bonnes conditions et de terminer tous les travaux une bonne fois pour toute. » A souhaité Maimouna Wagué Onanga responsable d’une PME de BTP. La rencontre qui a vu la participation du plus grand nombre à permis à certains d’avoir une idée claire sur les efforts à mettre en œuvre par le gouvernement pour résorber de façon définitive cette situation et permettre la relance des travaux de réhabilitation de ces écoles primaires. « Le constat que fait les ¾ des PME qui ont pris part à cette rencontre avec les ministres est que l’état est en train d’amener les PME à revaloriser leur structures car à travers cette rencontre nous avons compris qu’il y a quelque chose qui est en train d’être fait au niveau du gouvernement afin que nous relançons de façon définitive les chantiers arrêter ce sont des chantiers prioritaires et il y a nécessité de relancer de manière définitive ces travaux. » A ajouté Alexandre Omva Beyeme de la PME SGEC-BTP.
Alors que la rentrée scolaire 2020-2021 pointe à l’horizon, ce sont 92 écoles primaires à Libreville et 697 écoles à l’intérieur du pays qui doivent être réhabilité avant le 9 novembre 2020 jour de rentrée scolaire au Gabon.
Saint clair KENGUE