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Inondations à l’Extrême-nord : Paul Biya prescrit la mise en œuvre d’un plan de reconstruction

C’est l’une des recommandations faites par le chef de l’État au gouvernement, dans son discours de clôture de l’année 2022.

Le phénomène d’inondations n’a cessé de rendre les conditions de vie extrêmement difficiles des populations de la région de l’Extrême-nord. Si la région est submergée par des eaux de pluie depuis belle lurette, celles de l’année dernière, ont été particulièrement abondantes, graves et dévastatrices. Et cela n’a pas échappé au président de la République. Dans son adresse à la nation le 31 décembre 2022, Paul Biya l’a relevé dans son propos. « L’année 2022 a aussi été marquée par des inondations qui ont une fois de plus affecté les populations de la région de l’Extrême-Nord, en particulier celles des départements du Logone et Chari et du Mayo-Danay. Ce phénomène récurrent, favorisé par le dérèglement climatique, appelle des actions vigoureuses pour éviter les désastres qui en découlent », a-t-il indiqué. Et d’ajouter << au-delà de l’assistance humanitaire apportée aux victimes, j’ai prescrit au gouvernement de mettre en œuvre un plan de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord >>. Avant de conclure : << ce plan intègre notamment la construction de plusieurs ouvrages de retenue d’eau et d’infrastructures socio-économiques >>.

Par ailleurs, le président de la République a également abordé les problématiques liées aux perturbations considérables dans la fourniture en ressources énergétiques et en eau potable. À ce titre, a-t-il souligné, << pour garantir l’approvisionnement régulier du marché domestique en produits pétroliers et en gaz domestique, il a fallu augmenter le volume des subventions publiques, au prix d’importants efforts budgétaires >>. C’est ainsi qu’au cours de l’année 2022, a-t-il mentionné, << près de 700 milliards de FCFA ont été dépensés par le Trésor public au titre des subventions pour les carburants et 75 milliards de FCFA pour le gaz domestique >>. Au regard de l’intensité des chocs exogènes et de leur impact sur l’économie nationale, il a fait savoir qu’il a instruit le gouvernement d’étudier toutes les options permettant de stabiliser les prix à leur niveau actuel, et de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs. Cependant, a-t-il précisé, << il est de plus en plus évident que notre pays, comme bien d’autres en Afrique et ailleurs, ne pourra pas indéfiniment échapper à un réajustement des prix des produits pétroliers, si nous voulons préserver nos équilibres budgétaires et poursuivre sereinement la mise en œuvre de notre politique de développement >>.

En dépit de ces contraintes liées à la conjoncture internationale, des progrès réels ont été enregistrés en matière de fourniture de l’électricité. << C’est le cas du raccordement de la région de l’Est au réseau interconnecté Sud et de la mise en service de la ligne d’évacuation d’énergie de Nyabizan à Yaoundé, permettant désormais d’injecter la totalité de la production du barrage de Memvé’ele dans le réseau électrique >>, a-t-il révélé. Et de poursuivre << la situation dans ce secteur essentiel connaîtra une amélioration considérable en 2023, avec la mise en service de la première phase du barrage hydroélectrique de Nachtigal et le démarrage des travaux de raccordement du réseau interconnecté Sud au réseau interconnecté Nord >>. Le chef de l’État a ensuite, précisé, qu’il ne compte pas s’arrêter là. C’est pourquoi des efforts visant à renforcer la qualité et la quantité de l’offre énergétique vont s’intensifier, à la faveur de la construction de nouvelles infrastructures énergétiques et le développement de l’énergie solaire, en particulier dans la partie septentrionale du pays.

Grandes métropoles

Concernant la problématique de l’accès à l’eau potable, l’homme du 06 novembre 1982, a également présenté ce qui a déjà été fait par le gouvernement non sans annoncer ce qui va être fait dans les prochains mois. << L’accès de nos populations à l’eau potable demeure l’une de mes principales préoccupations. L’achèvement du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et de ses environs à partir du fleuve Sanaga viendra résoudre de façon durable le déficit d’approvisionnement en eau dans cette cité. De même, j’ai demandé au gouvernement de finaliser en urgence les diligences relatives au lancement, dès 2023, du méga-projet d’adduction d’eau potable de la ville de Douala et de ses environs >>, a-t-il indiqué. Et d’ajouter << au-delà de nos grandes métropoles, des ouvrages de production ont été réalisés dans certaines villes secondaires, notamment Bamenda, Bertoua, Ngaoundéré et Ebolowa. La construction de ces ouvrages va s’étendre à d’autres localités urbaines et rurales au courant de l’année prochaine >>.

Rostand TCHAMI

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