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Insalubrité: Les marchés de vivres frais de Yaoundé et leurs immondices

Les marchés de vivres frais de Yaoundé et leurs immondices

De ses odeurs nauséabondes à certains endroits, des pourritures dans d’autres, le marché Mvog-Mbi en particulier, présente un tableau très peu flatteur de la propreté.

Ça va grandissant l’état d’insalubrité au marché Mvog Mbi à Yaoundé. Dès l’entrée du marché, des marchandises étalées au sol et sans couvertures. Des patates en tas au sol non loin des caniveaux qui eux sont déjà remplis d’une terre noiratre qui pourrait se confondre à du compost. De l’autre côté de la route, des tas de tomates au sol où coule de l’eau sale en dessous. Ce n’est pas tout. Il faut faire quelques pas pour arriver chez les vendeurs de condiments verts. Poireau, poivrons et autres produits alimentaires en tas sur la route. Clients et vendeurs piétinent avant d’être servi. Des produits alimentaires, d’autres à consommation directe exposés à la merci de la saleté. Il suffit de revenir à la tombée de la nuit, sur ces espaces de vente au marché Mvog Mbi pour voir des personnes qui urinent comme s’il s’agissait des toilettes publiques. Chose qui peut causer de nombreuses maladies dont craignent les clients.

« Regardez vous-même ces tomates au sol. L’eau sale qu’on verse en haut là-bas à l’entrée du marché coule en bas. Et c’est pour préparer », se plaint une cliente. «  Il faut que toutes ces femmes vendeuses fabriquent des tablent sur lesquelles étaler sur leurs marchandises. Parce que là le cholera va revenir », suggère madame Ngalé, cliente. « Il faut sensibiliser les vendeurs. Ils étalent leurs produits au sol. Des gens crachent partout en route, de l’eau sale par là. Vraiment les marchands doivent protéger leurs marchandises. C’est important pour eux et pour nous acheteurs », martèle pour sa part Clément, client. Situation qui devient de plus en plus inquiétante pour les clients et certains vendeurs.

« Vous constatez que je vends dans la brouette à cause de ce problème. Exposer ma marchandise au sol, surtout que ce sont des produits à consommation directe, ce n’est pas bien », affirme une jeune vendeuse de condiments verts dans la brouette. « On fait l’effort de vendre sur la table. Mais certains ne comprennent pas. Des produits comme la tomate, le piment, les condiments verts au sol c’est vraiment à éviter. Les gens hurinent au marché en soirée. Im y a des odeurs très fortes et on étale des marchandises dessus », avoue une vendeuse de poissons frais et fumés a l’entrée du marché.

Il n’est donc nécessaire de rappeler l’ampleur que prend cette question d’insalubrité dans les marchés de la ville de Yaoundé. Lieu est de préciser que le cholera est une maladie qui va en ligne de mire avec la saleté. Garder les espaces marchands propres devrait être le pari de tous au moment où, beaucoup de maladies secouent le monde.

Des produits alimentaires étalés au sol dans sur ces espaces marchands inquiètent les acheteurs qui craignent d’éventuelles maladies.

Carole AMBASSA

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