Insécurité alimentaire – Les petits exploitants agricoles en difficulté

La population camerounaise à environ 2% chaque année. Et le changement climatique de plus en plus avenant, rend la culture des aliments plus abondants et plus nutritifs, non aisée.

Tous les agriculteurs savent qu’une bonne récolte commence par une bonne semence. C’est pour cela qu’ils ont besoin des meilleures semences possibles à chaque saison. Grâce à des milliers d’années de culture, les agriculteurs sont parvenus à produire davantage de nourriture et à faire face à la croissance démographique mondiale. Mais restent des régions dans le monde, où la population souffre encore d’insécurité alimentaire soient 815 millions de personnes d’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO), de malnutrition, soient 02 milliards de personnes dans le monde et de retard de croissance chez les enfants de moins de 05 ans, soient 155 millions d’entre eux.

Malheureusement, cette situation ne pourra que s’aggraver puisque la population continue de s’agrandir. On compte près de 02 milliards d’individus en plus, d‘ici 2050.

La plupart des habitants de ces régions agricoles, sont des petits exploitants qui cultivent des parcelles d’environ deux hectares équivalent à deux terrains de football par exemple. Ces petits exploitants produisent déjà 80% de la nourriture consommée en Afrique et en Asie. Pour garantir la sécurité alimentaire au niveau mondial, il est essentiel d’aider les exploitants à cultiver des aliments plus abondants et plus nutritifs. Malheureusement, le changement climatique de plus en plus avenant, rend cette tâche encore plus difficile car les cultivateurs doivent tout le temps, se réadapter aux nouvelles conditions météorologiques en protégeant leurs récoltes contre de nouveaux nuisibles et diverses maladies. C’est pourquoi des aides internationales investissent souvent de très lourdes sommes dans le développement de nouveau outils, technologies et variétés. Pour mettre ces technologies et semences dans les mains des petits exploitants, des partenariats s’avèrent nécessaires. Et c’est là qu’intervient les entreprises de semences.

L’indice de l’accès aux semences met en lumière les différentes entreprises de semences qui jouent un rôle de premier plan dans l’amélioration de la productivité des petits exploitants. Le premier indice a été publié en 2016. Les informations produites par l’indice, guideront les partenariats nécessaires pour améliorer l’accès des petits exploitants, aux semences. Et aideront les pays à atteindre les objectifs de développement durable, en particulier l’objectif numéro 2, éliminer la faim.

Carole AMBASSA