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Mouvement sismique, plusieurs localités du Gabon touché

Que s’est il réellement passer au Gabon dans les nuits du 6-7 et 9 mars 2021 ? En effet plusieurs localités du pays ont été secoué par une série de séismes de faible intensité à l’échelle de Richter. Fort heureusement aucun dégât matériel ni de perte en vie humaine n’a été enregistré. Le ministre gabonais de l’environnement professeur Lee White a apporte plus de précisions sur ces évènements.

Pr Lee White ministre de l’environnement

Le  Gabon  a  enregistré  une  série  de  séismes  d’intensités  sismiques  faibles, mesurées  à  l’échelle  de  Richter,  dans  les  provinces  de  la  Ngounié,  du  Moyen-Ogooué,  de  l’Ogooué  Ivindo et dans  l’Estuaire. Le  premier  séisme  s’est  manifesté  le  6  mars  à  18h08  et  à  21h54.  D’une  magnitude  de  5.2,  ce  dernier  était situé  à  53  km  de  Lambaréné  et  à  seulement  10  km  du  champ  pétrolier  d’Onal  de  Maurel  et  Prom.  Le deuxième  séisme,  d’une  magnitude  de  4.4,  et  dont  l’épicentre  était  aussi  à  53  kilomètre  de  Lambaréné, s’est déclenché  le  7 mars  à  4h16.  Enfin, le  troisième  séisme, légèrement plus important que  les  deux précédents, d’une  magnitude  de  5.4  et  dont  l’épicentre  était  à  33  kilomètre  du  Nord-Est  de  Fougamou  a  eu  lieu  le  9  mars à  23h57.  Ces  séismes  sont  dus  à  une  activité  de  la  faille  Ikoye-Ikobe  située  dans  la  même  zone  que  le  complexe  de Maboumie  à  40  km  de  Lambaréné  où  les  mouvements  de  ces  secousses  ont  été  enregistrés  par  l’institut  de géophysique  américain  (United  States  Geological  Survey,  USGS).  Les  magnitudes  5.2,  4.4  et  5.4  ressenties à  proximité  des  épicentres  représentent  un  niveau  de  danger  faible  et  aucun  dégât  matériel  ou  humain  n’a été enregistré  à  ce  jour.


Pour  le  ministre  Lee  White,  «  Il  n’y  a  pas  à  s’inquiéter.  Comme  la  plus-part  des  tremblements  de  terre localisés côte ouest-africaine, ces séismes sont fortement liés à  l’ouverture  de  l’Atlantique  qui  repousse  les  continents  Africains  et  Américains  de  2  à  3  centimètres  par  an. Même si  cela  semble insignifiant,  les  tensions  cumulées  sur  plusieurs  décennies  ou  plusieurs  siècles  réactivent les  zones  tectoniques  structurées  par  des  accidents,  appelés  «  failles  »  par  les  géologues,  a  indiqué  le  ministre, Prof.  Lee  White. Fort  heureusement,  contrairement  à  d’autres  pays  comme  la  région  de  d’Agadir  au  Maroc,  le  Gabon  n’est pas  traversé  par  des  grandes  failles  et  ne  risque  pas  de  subir  un  séisme  fort.  Il  n’y  a  donc  aucun  risque  majeur connu  à  ce  stade  pour  les  populations.  Le  Gouvernement,  à  travers  la  Plateforme  Nationale  pour  la Prévention  et  la  Réduction  des  Risques  de  Catastrophes  (PNPRRC),  et  le  comité  interministériel  des  Experts en  Gestion  des  Situations  d’Urgence  (EGSU),  sous  tutelle  du  ministère  de  l’Intérieur,  suit  ses  questions  avec vigilance  et reste attentif  à  toutes  les  alertes éventuelles.

Saint Clair Kengue

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