Le ministre de l’enseignement supérieur, de l’éducation nationale et du transfert des technologies le Professeur Patrick Mouguiama Daouda en compagnie de ses plus proches collaborateurs et du directeur général de l’office national de l’emploi Landry Hans Ivala ont échangé avec la jeunesse éducative dans l’amphithéâtre de l’ENSET le 29 mai 2021 sur la nécessité d’une bonne orientation scolaire et une meilleure insertion dans le milieu professionnel.
Face à une jeunesse éducative et consciente des enjeux sociaux professionnels et numérique, le patron de l’enseignement supérieur, de l’éducation nationale et du transfert des technologies s’est montré rassurant et confiant.<<Face à nos enfants qui nous ont prêté une oreille attentive, il était question de bien les expliqués les enjeux d’une bonne orientation scolaire, le cadre légal et réglementaire de l’orientation, qui est le décret qui crée le SOSUP, la loi d’orientation qui annonce le SOSUP et qui donne les critères qui permettent d’orienter les élèves en fonction de l’âge vers une formation longue, courte ou moyenne. Puis nous leurs avons aussi expliquer qu’il n y a pas de lien intrinsèque entre l’orientation et la bourse, restituer également la place de l’ONE dans ce grand dispositif d’orientation.>> a expliqué le Professeur Patrick Mouguiama Daouda au sortir de cette rencontre avec la jeunesse éducative.
Avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, dans un monde quasi tourné vers la pratique que la théorie, le ministre s’est voulu rassurant sur les opportunités d’une bonne orientation gage d’un avenir radieux pour la jeunesse.<<En bon père de famille, et entend que professionnel de l’éducation, nous avons dit la vérité aux étudiants, s’orienter vers des formations générales à 25 ans, c’est une voie sans issue pour eux. Ce qui est important pour nous c’est leur donner le maximum de chance d’avoir un emploi contrairement à un engagement dans les filières générales ou les chances d’obtenir un emploi sont quasi minime.>> a-t-il précisé.
L’office national de l’emploi a pour sa part, rassuré les étudiants quant à sa disponibilité à ne ménager aucun effort dans l’accompagnement de ces derniers.<<Il faut montrer aux étudiants les filières qui sont à forte employabilité sur le marché de l’emploi, ces filières sont les filières techniques et professionnels, nous allons profiter du futur code du travail qui est actuellement en débat à l’assemblée nationale et qui prévoit pour les jeunes que toutes les entreprises qui ont plus de 20 salariés dans leur effectif prennent 5% des jeunes en apprentissage. Donc nous avons obtenu de la CNSS la liste de ces entreprises et après nos calculs on constate qu’il y a plus de 4000 places par an qui devraient être mis à disposition pour ces bacheliers. Ces formations d’apprentissage leur permettra aussi d’avoir une allocation. Ce sont des formations qui alterne 75% de pratique et 25% de théories sanctionné par un diplôme de qualification.>> a laissé entendre Landry Hans Ivala le directeur général de l’office national de l’emploi à ces jeunes étudiants en quête d’emploi et d’insertion socio-professionnel.
Un message qui n’est pas tombé dans des oreilles de sourds au vue de la mine optimiste affiché par cette jeunesse plein d’ambition et encore plus déterminé à mettre en pratique ces différents conseils reçu de la tutelle éducative et de l’ONE qui n’ont pour seul but, l’épanouissement socio-professionnel de la jeunesse gabonaise. Une semaine supplémentaire a été accordé à ces étudiants pour faire le choix de rester dans ce nouveau format d’orientation ou d’en sortir.
Saint Clair Kengue
