L’office de propriété intellectuelle (OAPI) dans le cadre de la lutte contre cette pandémie, conçoit une base de données de brevets d’inventions et d’informations techniques qu’elle tient à la disposition des Etats membres, pour faciliter la recherche et la production de certains produits essentiels.
La propriété intellectuelle est devenue au fil des années, un catalyseur de croissance économique et de développement d’emplois décents. L’expression ‘’propriété intellectuelle ‘’ désigne l’ensemble des droits exclusifs accordés sur des créations intellectuelles. Marqué dans un contexte spécial de crise sanitaire, d’où le thème retenu pour la célébration de la 21ème Journée Africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle de cette année, « propriété intellectuelle en Afrique dans le contexte de la COVID-19», l’objectif principal de cette rencontre médiatisée organisée à l’occasion, au sein d’une salle de réunion du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique ( MINMIDT) le 14 septembre dernier, est de renforcer la volonté des pays africains et de la société civile, à réfléchir aux politiques, différentes stratégies et pratiques impliquant la propriété intellectuelle et la technologie afin de répondre aux défis de développement technologique du continent, précise le Secrétaire d’Etat, FUH Calistus Gentry au nom du ministre des mines de l’industrie et du développement technologique.
Certes des avancées sont considérables, mais le Cameroun ne peut pas encore prétendre avoir terminé la lutte contre cette pandémie alors, les offices de propriété intellectuelle se mobilisent. Grâce à la coopération SNL/MINMIDT/CAMEROUN/OAPI, il est mis à ma disposition des chercheurs et inventeurs camerounais, cette base de données, de façon gratuite pour avoir toutes les informations nécessaires qui leur permettra de perfectionner leur recherche, d’avancer. Et à termes, de pouvoir mettre sur pied des médicaments pour mieux juguler cette pandémie. Il y a également le programme d’installation des Epic qui sont des Centres d’Appui à la technologie et à l’innovation.
Aujourd’hui, l’on pourrait recenser pas moins de 200 brevets d’inventeurs. A la recherche d’idées innovatrices surtout en ces temps de pandémie, monsieur le Secrétaire d’Etat, lance donc un appel à invitation aux inventeurs, chercheurs et innovateurs camerounais. « Ils ne doivent pas hésiter à se rapprocher de l’OAPI ».
Carole AMBASSA
