Autres

Protection des éléphants des forêts d’Afrique, bientôt la fin du trafic d’Ivoire au Gabon

Conflit homme-faune, une équipe de scientifiques de  la  Wildlife  Conservation Society  (WCS) en  collaboration  avec  des  experts  de  l’Agence  nationale  des  parcs nationaux  (ANPN), ont dévoilé le 5 mai 2021 à Libreville une technique basé sur la détection d’ADN des pachydermes et  visant  à  mettre  en  évidence  le  déclin  du  nombre  d’éléphants  des  forêts  d’Afrique.

Pourchassés  pour  leur  ivoire,  les  éléphants  des  forêts  d’Afrique aujourd’hui  en  voie  de  disparition,  ont  été  décimés  par  les  braconniers  au  cours  de  ces  dernières années.  Une  nouvelle  méthode  permettant  de  recenser  les  populations  d’éléphants  des  forêts d’Afrique  en  vue  d’informer  des  stratégies  et  des  actions  pour  leur  préservation  a  récemment  été développée.  
Cette  dernière,  réalisée  au  Gabon  par  une  équipe  de  scientifiques  de  la  Wildlife  Conservation Society  (WCS)  et  en  étroite  collaboration  avec  des  experts  de  l’Agence  nationale  des  parcs nationaux  (ANPN),  vise  à  mettre  en  évidence  le  déclin  du  nombre  d’éléphants  des  forêts  d’Afrique (Loxodonta  cyclotis)  qui  ont  récemment  été  classés    comme   «en  danger  critique  d’extinction» par  l’Union  internationale  pour  la  conservation  de  la  nature  (UICN). 

Cette  méthode  est  axée essentiellement  sur  des  techniques  de  capture  recapture  spatiale  (CRS).  Elle  utilise  à  la  fois  des pièges  photographiques  et  l’analyse  de  l’ADN  des  excréments.  Par  conséquent,  elle  permet  aux chercheurs  de  mieux  comprendre  combien  il reste d’éléphants  dans la  forêt  et  leur  localisation.   La  détection  des  éléphants  de  forêt  d’Afrique  par  ADN  a  été  rendue  possible  grâce  au développement  récent  de  techniques  génétiques  innovantes  développées  par  l’Agence  Nationale des  Parcs  Nationaux  (ANPN)  et  à  la  création  d’un  nouveau  laboratoire  permettant  ainsi  de réaliser  toutes  les  analyses  ADN  au  Gabon.   

Cette  étude,  dont  les  résultats  seront  publiés  en  fin  d’année 2021, fait  partie  d’une  initiative  plus  vaste menée  par  le  Gabon  en  partenariat  avec  Vulcan  Inc.  et  qui  a  pour  objectif  d’établir  le  premier recensement  national  des  populations  d’éléphants  depuis  30  ans.  Elle  permettra  d’améliorer  la protection  des   éléphants.  Abritant  plus  de  50%  de  la  population  mondiale  restante  des  éléphants, la  forêt  gabonaise  est  une  ressource  vitale  à  la  fois  pour  la  conservation  des  éléphants,  la réduction  d’émissions  et  l’absorption  de  carbone.   Pour  le  ministre  Professeur  Lee  White, tant  que  le  trafic  d’ivoire  sera  une  activité  lucrative,  les éléphants  seront  en  danger.  En  Afrique,  il  existe  un  lien  évident  entre  l’environnement,  la  paix  et la  sécurité.  Grâce  aux  résultats  de  cette  étude, il y a lieu d’espérer d’obtenir  des  données  plus  précises sur  les  populations  d’éléphants  et  le  braconnage  à  travers  le  Gabon.  


Saint Clair Kengue

Vous pourriez également aimer

Autres Biodiversité Changements climatiques

Cameroun : le ministre de l’environnement félicite Joseph Mbeng Boum

En mettre mettant en place un tabloïd et un site d’informations environnementales. vous devenez à ce titre un acteur important
Autres

Cameroon: votes for Eco–enemies

This nation is moving like a boat on the political sea. Democracy is riding. The wind is blowing and the