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RESSORTISSANT CEMAC, L’AMBASSADE DU CAMEROUN AU GABON DEMENT TOUT PAYEMENT DE VISA POUR LA DESTINATION CAMEROUN

AMBASSADE DU CAMEROUN AU GABON ET A SAO-TOME

Libre – circulation des biens et des personnes, l’ambassade du Cameroun au Gabon dément formellement  toutes allégations de payement des visas par les ressortissants de la CEMAC souhaitant se rendre au Cameroun. C’est suite à un poste fake publier dans les réseaux sociaux le 16 novembre 2020 par Boris Bertolt un activiste Camerounais établit en occident et faisant état d’une décision de l’ambassadeur du Cameroun au Gabon de faire payer désormais le visa à tous les ressortissants de la CEMAC que la représentation diplomatique du Cameroun à Libreville et à Sao-tomé est monté au créneau pour démentir cette information.

Le visa camerounais reste et demeure gratuit pour tous les ressortissants de la CEMAC désirants se rendre au Cameroun par voie terrestre, maritime ou aérienne. En poste à Libreville et à Sao-Tomé et principe depuis deux ans maintenant la diplomate extraordinaire et plénipotentiaire s’attelle au quotidien à rendre encore plus que fluide les relations fraternelles entre le Cameroun et le Gabon deux pays frères et amis donc les liens multidimensionnels sont indissociables. «Tout est parti de l’aéroport de Libreville samedi 14 novembre 2020 lorsque un vol en provenance du Cameroun et ayant à son bord plusieurs passagers parmi lesquels une Camerounaise experte comptable pour le compte de l’Union Européenne s’est vue exigé de payer un visa visiteur à hauteur de 60.000 FCFA avant de quitter  l’aéroport  ce qu’elle n’a pas du tout compris et à aussitôt saisi la personne qui était venu l’attendre pour en savoir ce qu’il en était et au cours des discutions avec les policiers ces derniers vont ramener la somme de 60 à 45.000 FCFA au prétexte que c’est une décision qui venait d’être prise par les autorités gabonaises pour les camerounais qui viennent au Gabon dans le cadre des missions tout chose que va s’exécuter  l’experte comptable.   Une fois sortie de l’aéroport, c’est l’ami venu chercher la passagère qui va donner l’information à l’activiste établit en Europe qui à son tour va publier sur les réseaux sociaux selon ses humeurs et dit-il pour dénoncer un fait qui est en violation de la libre circulation des personnes et des biens donnant l’impression que l’ambassadeur est en marge de la libre circulation des personnes et des biens et qu’elle a imposé un visa à tous les ressortissants CEMAC ce qui n’existe pas à l’ambassade du Cameroun. Il existe un laissé passer spécial mais c’est une pièce qui est même exigé par les autorités gabonaises dans le cadre de la fermeture des frontières et c’est à base de ce document en provenance du ministère de l’intérieur que nous donnons les autorisations de sorties et qui est gratuit. Aussitôt informer par ces compatriotes au sujet de cette arnaque, l’ambassadeur a saisi les autorités gabonaises pour protester contre ce fait et souhaiter que cela ne se reproduise plus une rencontre est d’ailleurs prévue dans les tout prochains jours avec les responsables du ministère gabonais des affaires étrangères dans le cadre de cette situation nous avons avec nous d’ailleurs le reçu de paiement de la dame qui prouve qu’elle a été victime d’une arnaque. C’est un fait isolé qui a été  publier comme un élément de réciprocité par cet activiste, nous sommes vraiment outré de cet instrumentalisation nous avons demandé à ce que ce poste sois démenti  par celui qui l’a publié puisque l’ambassade ne se reconnait pas dans cette information.» A expliqué un responsable de l’ambassade du Cameroun au Gabon et à Sao-tomé.

Il est à souligné que les  Camerounais résidents au Gabon sont sans cesse victime des tracasseries et arnaques policières le long du trajet Libreville-Bitam où pour une cinquantaine de poste de contrôle, il faut débourser à chaque poste de contrôle entre 2000f et 5000f sans justificatif, malgré la libre-circulation et ayant au préalable payer un visa de 60.000f de sortie du territoire gabonais à la direction générale de la documentation et de l’immigration bien que possédant une carte de séjour en cours de validité. Une situation qui exaspère et amène à s’interroger sur l’effectivité et l’applicabilité de la libre-circulation des biens et de personnes tels que décidé par les chefs d’Etats de la sous-région.

Saint clair Kengue 

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