Débuté le 19 août 2021 dernier, par un office religieux, le ceremonial du rite de retrait de deuil du Servomoteur de la Jeunesse Gabonaise, BAYE-KORO, qui s’est déroulé dans la Ville d’Oyem, a connu sa clôture ce 22 août. C’était au cours d’un évènement qui a été marqué par un festival culturel au format réduit.
Ainsi, la journée du 21 août a enregistré dans son menu, une prestation artistique surtout à la ferveur du rassemblement des jeunes de tous les âges, à savoir, nourrissons, enfants et adolescents venus des quatre coins de la province de Bitam “Ane State” passant par Mitzic “Terre Promise”, aussi de Minvoul, de la terre d’Israël” et de Medouneu pour l’ “Appel de Barcelone”.
Tous ces jeunes étaient réunis au quartier Mont-Miyélé dans le secteur Cité Apache pour célébrer la mémoire du natif d’Oyem “Ane Paradis”.
Aussi, cette diversité de jeunes associée aux Parents des défunts de BAYE-KORO et sœurs Gisèle et Mireille se sont réjouit de ce mini festival culturel dont ont pris part les danses traditionnelles Zalang de Mimbang Centre (Bitam), des Piments Rouges de Toulon-ville, le Groupe Elone de Mekome-Effack (Oyem) et des artistes de rénoms tels que Tanguy Ebong-bong, Berny Mba, Campos pour ne citer que ceux-là. Le tout marqué en apothéose avec la brillante prestation des minis Miss de la descendace BIKORO et du groupe Dabrasco and family qui a écrit un morceau en hommage au Légendaire irremplaçable BAYE-KORO.
Face à cette démonstration émouvante des jeunes envers un de leur parti si tôt auprès du Saint-Père, la génitrice de Godefroy BIKORO MVOMO, à savoir Maman Germaine MENGUE me NDONG, de la tribu Effack (Mvane) et épouse des Essangui (Assock-Nye) n’a eu assez de mot que de remercier l’ensemble des bonnes volontés qui ont contribué à la tenue et à l’organisation pratique de ce festival culturel de taille à BAYE-KORO.
Bien que cette tradition bantou pour nos morts ait été respectée ce week-end, grâce à l’appui personnel de l’aînée Marie-Rose BIKORO mais notre souhait pour nos Anges dont BAYE-KORO, Gisèle et Mireille réside dans le sens que nous devons toujours les célébrer.
Car dit-on, les morts vivent parce que nous pensons à eux. Autrement dit, les morts ne sont pas morts, BAYE-KORO, Gisèle et Mireille sont et demeuront gravés dans nos mémoires.
Constant OYAME, Disciple de BAYE-KORO
