Responsable au Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) Enseignant, Chargé de cours à l’Université de Dschang, dans la région de l’Ouest Cameroun.
Richard Eba’a Atyi, est titulaire d’une maîtrise en sciences de la foresterie obtenu à l’Oregon State University, aux États-Unis d’Amérique. Il est par ailleurs dépositaire d’un doctorat en gestion des ressources forestières et en économie délivré par l’Université de Wageningen, aux Pays-Bas. Bien avant ce brillant parcours académique hors des frontières de son pays natal le Cameroun, il a obtenu un diplôme d’ingénieur en foresterie, ressources en eau et faune de l’Université de Dschang, dans la région de l’Ouest Cameroun. Il dispose à ce jour, de 25 ans d’expérience dans la foresterie, en particulier dans la planification de la gestion des forêts tropicales, l’économie forestière, la certification des forêts et les institutions forestières. Il est actuellement en service à la tête du Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR), le premier centre à avoir élaboré des directives pour la gestion durable des produits forestiers non ligneux. Il y officie en tant que coordonnateur régional pour le bureau de la région Afrique centrale. Ce grand spécialiste de la gestion forestière et de l’économie forestière est employé depuis plus de 30 ans à l’Université de Dschang, où il est chargé de cours. Non sans plus-value, il est aussi à la tête d’un projet régional africain pour l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), et aussi pour le projet financé par la Commission européenne, African forests, sur la mise en place d’un observatoire des forêts de l’Afrique centrale (OFAC) La plume de Richard Eba’a Atyi, est loin de présenter les signes d’assèchement. Son ingéniosité reste vivement dynamique. Il dispose de 12 oeuvres, dont la dernière remonte à l’année 2015, 24 publications en deux langues et 56 fonds de bibliothèque dans les genres tels que les thèses académiques, documents et actes de conférence. Il est visible que sa plume n’a pas encore ecrit son dernier mot. La lutte contre le changement climatique est parmi ces thématiques qui comptent le plus dans son combat. Au niveau de l’Afrique centrale, ce volet s’arroge près de la moitié des projets au CIFOR. Richard Eba’a Atyi, est convaincu qu’il faut de la synergie entre les stratégies d’adaptation et les stratégies bien ficelées pour faire face au changement climatique dans le Bassin du Congo. Se montrant ainsi de plus en plus soucieux de ce que, les populations de l’Afrique dans leur grande majorité sont vulnérables aux effets des dérèglements. Une conviction qui donne voix aux objectifs de cet avocat de l’environnement. Le chercheur de haut vol qu’il est considère que les politiques conçues pour la restauration forestière doivent prioritairement s’intéresser aux réalités qui se déroulent sur le terrain au sein des communautés locales. C’est de cette manière que les résultats visés seront obtenus. Il ne cesse d’appeler les chercheurs de la région d’Afrique centrale à se lancer dans des travaux qui favoriseront les avancées de la restauration des paysages, même s’il y a la présence remarquable d’immenses ressources forestières dans la sous-région. Il estime que disposer des ressources forestières, ne nous empêche de prendre conscience de ce que celles-ci se dégradent et nous fait beaucoup souffrir. Richard Eba’a Atyi, se montre persuader du fait que les pays du bassin du Congo doivent prendre le leadership dans la restauration de ces ressources, et grace aux appuis internationaux, le meilleur se vivra au futur proche.