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Routes enclavées : Le fonds routier de l’Adamaoua dépassé

Des chantiers à la traine, des entreprises qui ne disposent pas d’engins, c’est le visage qu’affichent les travaux routiers dans la région. La colère du fonds passe comme de l’eau sur la plume du canard et les populations paient un lourd tribut dans leur mobilité.

La nième descente du fonds routier dans la ville de Ngaoundéré laisse un goût d’inachevé à la mission. Des entreprises sans engins pour certaines et absence sur les chantiers pour d’autres, c’est le visage qu’affichent certains tronçons routiers dans le château d’eau du Cameroun. Entre temps, les populations souffrent le martyr dans leur déplacement. « Nous ne savons pas si nous sommes encore dans une ville. Aucun tronçon dans la ville de Ngaoundéré n’est viable. Nous sommes au garage tous les jours » se plaint Mohamadou, chauffeur de taxi. Comme lui, nombreux sont ces habitants de la ville qui ont fini par conclure que les visites des ministres, du fonds routier sont des simples formalités et relève tout simplement du folklore. « Les visites de ces ministres, c’est pour se moquer des pauvres populations. Certaines routes sont en chantier depuis près de 10 ans aujourd’hui, mais rien ne bouge. Ngaoundéré est abandonnée », estime Sikamlé, habitant du quartier Joli-Soir.

Le gouverneur de la région, Kildadi Taguiéké Boukar cache à peine sa colère contre ces entreprises considérées comme à l’origine du mal être des populations, non seulement de la ville de Ngaoundéré, mais aussi de toute la région. « Le tableau de réalisation des travaux routiers dans la région de l’Adamaoua n’est pas reluisant. Ces projets dont les contrats ont été signés depuis très longtemps déjà sont à leur état initial. Nous avons exprimé notre déception. Comme vous le savez, le réseau routier constitue le ventre-mou de notre région » dira-t-il. Avant de poursuivre « L’Etat fait des efforts pour allouer des crédits nécessaires pour que ces travaux soient faits et nous en sommes à déplorer l’inexécution de ces projets » conclut le gouverneur. François somal, le chef de mission de la descente pense déjà à ficher certaines entreprises et déposer une plainte contre les entreprises défaillantes. « Berni BTP doit être fichée. Les populations nous prennent pour des complices. Il faut passer à la sanction », dira-t-il.

Nids d’éléphant                                           

Selon des responsables de la délégation régionale du ministère de l’habitat et du développement urbain, l’entreprise en charge des travaux Cathédrale-Bois de Mardock n’a pas d’engins ni de graviers. Ce qui l’a contraint à sous-traiter le tronçon avec une entreprise chinoise présente à Ngaoundéré. Les tronçons Gare Voyageurs-Carrefour aéroport, Cathédral-Bois de Mardock, Pharmacie Adama-Gare marchandises affichent un visage très hideux après plusieurs visites du Minhdu et du fonds routier. Que dire de la section Bois de Mardock-Université de Ngaoundéré sur la nationale numéro 1. Là-bas, d’énormes nids d’éléphants sont régulièrement à l’origine de la rupture de la circulation sur cet axe très fréquenté. En attendant la traduction dans les faits du bitumage de ces axes routiers, la beauté de Ngaoundéré ne tient plus désormais qu’à son climat.     

Jean Besane Mangam

Selon des responsables de la délégation régionale du ministère de l’habitat et du développement urbain, l’entreprise en charge des travaux Cathédrale-Bois de Mardock n’a pas d’engins ni de graviers. Ce qui l’a contraint à sous-traiter le tronçon avec une entreprise chinoise présente à Ngaoundéré. Les tronçons Gare Voyageurs-Carrefour aéroport, Cathédral-Bois de Mardock, Pharmacie Adama-Gare marchandises affichent un visage très hideux après plusieurs visites du Minhdu et du fonds routier. Que dire de la section Bois de Mardock-Université de Ngaoundéré sur la nationale numéro 1. Là-bas, d’énormes nids d’éléphants sont régulièrement à l’origine de la rupture de la circulation sur cet axe très fréquenté. En attendant la traduction dans les faits du bitumage de ces axes routiers, la beauté de Ngaoundéré ne tient plus désormais qu’à son climat.     

Jean Besane Mangam

 

 

La nième descente du fonds routier dans la ville de Ngaoundéré laisse un goût d’inachevé à la mission. Des entreprises sans engins pour certaines et absence sur les chantiers pour d’autres, c’est le visage qu’affichent certains tronçons routiers dans le château d’eau du Cameroun. Entre temps, les populations souffrent le martyr dans leur déplacement. « Nous ne savons pas si nous sommes encore dans une ville. Aucun tronçon dans la ville de Ngaoundéré n’est viable. Nous sommes au garage tous les jours » se plaint Mohamadou, chauffeur de taxi. Comme lui, nombreux sont ces habitants de la ville qui ont fini par conclure que les visites des ministres, du fonds routier sont des simples formalités et relève tout simplement du folklore. « Les visites de ces ministres, c’est pour se moquer des pauvres populations. Certaines routes sont en chantier depuis près de 10 ans aujourd’hui, mais rien ne bouge. Ngaoundéré est abandonnée », estime Sikamlé, habitant du quartier Joli-Soir.

Le gouverneur de la région, Kildadi Taguiéké Boukar cache à peine sa colère contre ces entreprises considérées comme à l’origine du mal être des populations, non seulement de la ville de Ngaoundéré, mais aussi de toute la région. « Le tableau de réalisation des travaux routiers dans la région de l’Adamaoua n’est pas reluisant. Ces projets dont les contrats ont été signés depuis très longtemps déjà sont à leur état initial. Nous avons exprimé notre déception. Comme vous le savez, le réseau routier constitue le ventre-mou de notre région » dira-t-il. Avant de poursuivre « L’Etat fait des efforts pour allouer des crédits nécessaires pour que ces travaux soient faits et nous en sommes à déplorer l’inexécution de ces projets » conclut le gouverneur. François somal, le chef de mission de la descente pense déjà à ficher certaines entreprises et déposer une plainte contre les entreprises défaillantes. « Berni BTP doit être fichée. Les populations nous prennent pour des complices. Il faut passer à la sanction », dira-t-il.

Nids d’éléphant                                           

Selon des responsables de la délégation régionale du ministère de l’habitat et du développement urbain, l’entreprise en charge des travaux Cathédrale-Bois de Mardock n’a pas d’engins ni de graviers. Ce qui l’a contraint à sous-traiter le tronçon avec une entreprise chinoise présente à Ngaoundéré. Les tronçons Gare Voyageurs-Carrefour aéroport, Cathédral-Bois de Mardock, Pharmacie Adama-Gare marchandises affichent un visage très hideux après plusieurs visites du Minhdu et du fonds routier. Que dire de la section Bois de Mardock-Université de Ngaoundéré sur la nationale numéro 1. Là-bas, d’énormes nids d’éléphants sont régulièrement à l’origine de la rupture de la circulation sur cet axe très fréquenté. En attendant la traduction dans les faits du bitumage de ces axes routiers, la beauté de Ngaoundéré ne tient plus désormais qu’à son climat.     

Jean Besane Mangam

 

 

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