Une analyse mondiale sur ‘’les villes et les perspectives de la biodiversité’’ montre comment des terres urbaines grâce à des schémas anticipés, influenceront la biodiversité et les écosystèmes vitaux.
Si les tendances actuelles se maintiennent, l’urbanisation planétaire aura des répercussions importantes sur la biodiversité engendrant des conséquences sur la santé humaine et le développement, selon une nouvelle étude de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB). Cette évaluation, qui s’appuie sur les contributions de plus de 123 scientifiques du monde entier, indique que plus de 60 % des terres qui deviendront urbaines d’ici 2030 n’ont pas encore été construites. Cela représente une occasion majeure d’améliorer grandement la durabilité des villes par la promotion d’un développement urbain à faible émission de carbone et qui soit économe en ressources, pouvant ainsi réduire les effets négatifs sur la biodiversité et améliorer la qualité de la vie, déclare l’étude.
Dans un sillage de lutte, l’Ecole nationale des eaux et forêts du Cameroun en partenariat avec l’association Eco loisirs, a organisé une campagne de sensibilisation sur le reboisement dans la ville de Yaoundé et ses environs. La célébration des forêts à l’échelle mondiale est l’occasion de souligner l’importance des arbres et des régions boisées, ainsi que la manière dont ils nous nourrissent et nous protègent. Selon des estimations, 6 milliards de personnes, l’équivalent de 70% de la population mondiale, vivront dans des villes en 2050. Mais l’urbanisation croissante ne doit pas nécessairement être synonyme de villes polluées. Cette année, la célébration de cette Journée est consacrée aux forêts et aux villes durables, sous le slogan « Faisons de nos villes des lieux plus verts et plus sains, où il faut bon vivre ! »
Les forêts couvrent environ un tiers de la planète et elles jouent un rôle fondamental dans les économies mondiales et nationales. Près d’1,6 milliard de personnes, dont plus de 2000 cultures autochtones, en dépendent pour leur subsistance quotidienne et leur survie à long terme. Les forêts sont les écosystèmes les plus riches en termes de diversité biologique. Elles abritent plus de 80% des espèces d’animaux, de plantes et d’insectes sur terre. Les forêts fournissent également des abris, des emplois et la sécurité pour les populations qui en sont tributaires. Pourtant, malgré tous ces précieux avantages écologiques, économiques, sociaux et sanitaires, nous détruisons les forêts dont nous avons besoin pour survivre. La déforestation est responsable de 12 à 20 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement de la planète.
Le 21 mars a été proclamé Journée internationale des forêts, à compter de 2013, pour mettre en relief l’importance de tous les types de forêts et d’arbres en général et sensibiliser l’opinion à cette question.
Carole Ambassa