C’est au cours d’un point de presse tenu à Libreville le 3 août 2020, que Emmanuel Marcel Zue Meye Eyene le secrétaire permanent de la coordination des entreprises du secteur sécurité dans les transports a dénoncé le vaste réseau mafieux de fabrication et de délivrance des cartes grise d’immatriculation au Gabon.
Autrefois établi par les gouverneurs, le précieux sésame est aujourd’hui délivré par la direction générale des transports terrestres DGTT. Mais comment comprendre que ce document qui confère au véhicule son existence en soit désormais trafiqué malgré tous les assurances et garantit sécuritaire qui l’entoure.<< Nous avons tenu à dénoncer le trafic qui perdure et progresse dans l’établissement et la production des cartes grise d’immatriculation au Gabon, nous avons fait un constat au niveau des transports terrestres notamment au niveau de la sécurité des usagers il s’agit de la question des cartes grise d’immatriculation depuis quelques temps certains de nos membres précisément ceux des contrôles techniques sont en proie de la mise en circulation des vraies fausses cartes grise d’immatriculation. Une immatriculation anarchique et controversée sur l’étendue du territoire, différemment de la vraie carte grise la fausse carte grise s’appuie sur un décret pris en 2009 par les autorités dans le domaine de l’établissement des immatriculations en république Gabonaise ce qui est également faux car le décret avait été pris en 2007, le cachet, la police d’écriture, et l’orthographe des mots diffèrent aisément et échappe constamment à la vigilance des forces de sécurité ou tout autre contrôle. Il existe également des vraies fausses cartes grise qui appartiennent au même véhicule mais édité dans 2 endroits différents et appartenant à la même personne. Vous avez aussi la même immatriculation sur 2 véhicules de marque différente, alors on constate que le réseau est étendue sur tout le territoire et bien entretenu donc si un véhicule de ce genre tombe aux mains des malfrats qui commettent un acte, un innocent peu se retrouver condamné tout simplement parce que son immatriculation aurait été confondu. Donc il se pose ici un problème de sécurité publique. A cela s’ajoute le problème des plaques d’immatriculations surtout temporaire qui du jour au lendemain se transforme en immatriculation diplomatique et le phénomène est récurrent par ce que les gens refuse de payé les taxes il se passe malheureusement que ceux qui devrait régulé ça c’est la mission de l’élaboration d’un fichier d’immatriculation qui pose un grand problème également et c’est là que la direction générale des transports terrestres doit faire son travail hors c’est n’est pas le cas et ça prouve que la direction générale des transports terrestres est démissionnaire. C’est pourquoi nous appelons à l’attention des plus hautes autorités à véritablement se pencher sur cette situation par ce que il y va de la sécurité des personnes et des biens. >> A déclaré Emmanuel Marcel Zue Meye Eyene le secrétaire permanent de la coordination des entreprises du secteur sécurité dans les transports.
Ce scandale observé dans le secteur des transports terrestres vient s’ajouter à plusieurs autres maux qui minent le secteur en l’occurrence les faux contrôles et visites techniques, les faux permis de conduire. Des documents délivrés au marché noir et soutenu par certains fonctionnaires corrompus du ministère des transports.
Saint Clair kengue
