Cameroun : le ministre de l’environnement félicite Joseph Mbeng Boum

Dans une correspondance adressée au Directeur de publication du journal « Afrik Environnement » nouvellement créée au Cameroun, le ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, Hele pierre félicite le jeune patron de presse pour l’initiative, la qualité et la profondeur du travail de son équipe.

« C’est avec un réel plaisir que j’ai appris la mise sur le marché d’un journal spécialisésur les  questions environnementales, dénommé « Afrik Environnement ». Un hebdomadaire d’informations environnementales, des énergies renouvelables et des objectifs de développement durable », écrit Hele Pierre, Minepded.

« J’ai parcouru avec beaucoup d’intérêt les premières parutions de votre hebdomadaire. Je salue non seulement l’initiative mais aussi je tiens à vous encourage pour le traitement de vos sujets, la qualité et la profondeur de vos articles. La protection de l’environnement est l’un des défis majeur de l’Humanité, auquel notre Chef de l’Etat accorde une attention particulière », relève le patron de l’environnement au Cameroun.

« En mettre mettant en place un tabloïd et un site d’informations environnementales (www.afrikenvironnement.info) dédiés aux questions environnementales et de développement durable, vous devenez à ce titre un acteur important dans la promotion de la protection de l’environnement au Cameroun et au-delà de nos frontières », souligne Hele pierre.  « De ce fait, j’aimerais vous assurer la disponibilité de mon département ministériel à collaborer avec vos équipes », conclut le Minepded. 

Le Cameroun comme de nombreux pays africains a fait de la gestion de son environnement une cause nationale. Lui qui n’est épargné, ni par les effets de la sécheresse et de la désertification en zone soudano-sahélienne, ni par les déboisements, les feux de brousse et la dégradation de la forêt dense humide, ni par la destruction des écosystèmes côtiers et marins, et moins encore par les pollutions multiformes dans les centres urbains et autour des établissements industriels. En effet, il a mis en exergue les questions d’environnement dans le préambule de sa Constitution et adopté, lors de la dernière session de l’Assemblée Nationale en juin 1996, une Loi-cadre relative à la gestion de l’environnement, acte novateur qui comble à dessein un des vides juridiques les plus ressentis jusqu’alors dans la lutte pour le développement national.

Les menaces qui pèsent sur l’environnement au niveau national ont été diagnostiquées tout au long de cet exercice. Elles ont pour noms dégradation et exploitation irrationnelle des ressources, pollution de l’air, de l’eau et du sol, gaspillage du potentiel écologique, toutes causes susceptibles de compromettre l’équilibre des écosystèmes et d’hypothéquer le sort des générations futures.

Dans un contexte planétaire où la liste des crises auxquelles sont confrontées nos sociétés parait sans fin (crises sociale, environnementale, économique, climatique, énergétique…), l’implication de chacun dans la mise en œuvre d’une transition durable est essentielle. Préalable à toute prise de décision en faveur de l’environnement et du développement durable, l’information environnementale est au cœur du processus à mettre en œuvre.

C’est dans cet engrenage que s’inscrit votre nouveau journal «  Afrik Environnement ». Eveiller  les consciences, éduquer la population, être la voix des sans voix, accompagner les pouvoirs publics, le secteur privé et la société civile pour une meilleure gestion de notre environnement. Au-delà du Cameroun, Afrik Environnement se veut être un journal environnemental et de développement durable pour l’Afrique et par l’Afrique. A travers  les enquêtes, les analyses, les opinions, les interviews, les découvertes, les dénonciations, les lecteurs pourront être édifiés sur les différents aspects qui touchent notre environnement.

Aucun sujet, aucun aspect ne sera oublié. Les forêts, la faune, la biodiversité, les changements climatiques, l’énergie, les mines, l’agriculture, les écosystèmes tous les aspects touchant l’environnement passeront au crible. Chacun pourra trouver son compte. Le contenu sera participatif. Tout le monde pourra contribuer à l’amélioration de la qualité du contenu.

C’est une nouvelle ère qui s’ouvre sur l’information et la communication en environnement au Cameroun et dans le continent noir.

Effala Désiré