Le pays le plus hospitalier du continent et à la plus grande réserve naturelle d’Afrique Centrale, se mobilise pour une meilleure conservation de sa biodiversité.
La destruction de la couche d’ozone (partie de l’atmosphère située entre 20 et 50 km d’altitude) peut occasionner diverses maladies, notamment le cancer de la peau, les maladies oculaires, l’affaiblissement du système immunitaire. Mais aussi des effets sur les animaux et les plantes. De nombreuses substances chimiques sont responsables de l’appauvrissement de cette couche. On les trouve dans des appareils et équipements électroniques et électroménagers mal utilisés et usés, entre autres.
Conscient de tous ces risques, le Cameroun a entrepris de nombreuses actions pour préserver la santé humaine et protéger l’environnement. Le pays a ratifié la Convention de Vienne et le Protocole de Montréal le 30 août 1989. Le ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), Nana Aboubakar Djalloh, l’a déclaré le mercredi 15 septembre lors de la cérémonie commémorant la Journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone, sous le thème : l’ozone pour la vie : 35 ans de protection de la couche d’ozone. ». Parmi les initiatives engagées par le Cameroun, on peut également citer la délivrance de plus de 5500 visas techniques pour le contrôle de qualité des substances appauvrissant la couche d’ozone, l’établissement d’un système de licence et de quota pour assurer l’élimination progressive des substances nocives pour la couche d’ozone. Il y a aussi la création de sept industries de fabrication de mousse flexibles et rigides qui ont aidé à convertir l’ancienne technologie en une nouvelle, l’élimination totale du Bromure de méthyle remplacée par une autre substance pour la conservation des denrées post-récolte, la mise à disposition de 25 stations de récupération de gaz de réfrigération. Sans oublier la formation de milliers de techniciens de froid et climatisation sur les meilleures pratiques de protection de la couche d’ozone, de 500 douaniers sur les techniques de contrôle des équipements contenant les substances appauvrissant la couche d’ozone, etc.
Selon les experts cette couche joue un rôle très important sur la structure de l’atmosphère. Elle filtre la plupart des rayons ultraviolets dommageables sur le plan biologique. Sans elle, les rayons pénétreraient librement dans l’atmosphère et atteindraient sans frein la surface de la terre avec pour conséquence de nombreux effets néfastes, d’où la nécessité de détruire ces matières.
Carole AMBASSA