Pour la période allant du 11 au 20 janvier 2021, il ressort que dans de nombreuses localités de la région notamment de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua, de l’Est, de l’Ouest pourraient avoir des cas d’épizootie.
D’après l’Observatoire National sur le Changement Climatique, le risque d’enregistrer des cas d’épizootie est dû à lapersistance des épisodes de froid nocturne induit par l’harmattan. Par ailleurs, dans son bulletin d’alertes décadaires n°68 élaboré à partir des données spatiales collectées auprès des grands centres internationaux œuvrant au quotidien dans le domaine de la prévision météorologique, l’Onacc révèle les conditions climatiques historiques de 1979 à 2018, ainsi que les prévisions climatiques pour l’ensemble des cinq zones Agro écologiques du Cameroun, pour la période allant du 11 au 20 janvier 2021, en mettant en exergue les risques, les menaces, et les potentiels impacts, attendus dans les secteurs de développement socio-économique du Cameroun tel que l’élevage, qui est en danger car, la décade est caractérisée par l’action de l’harmattan. Ce vent sec et poussiéreux va donc, poursuivre son action dans ces cinq zones Agro écologiques du pays.
C’est une jeune structure mais comme l’a si bien dis le ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (Minepded), Hele Pierre « On dit qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Ils sont déjà vieux dans ce qu’ils font. Ce que nous attendons, c’est qu’ils continuent à faire ce qu’ils font déjà. Le travail concerne différents secteurs d’activités de notre pays. ça veut qu’il sera question de voir par exemple, dans tel secteur, voilà ce qui est fait en terme de CO2, ainsi de suite ».
Il joute également lors de sa déclaration à la presse, les 13 janvier dernier, que « L’objectif c’est quoi ! Il faudrait qu’à travers les tendances qui sont dégagés, que le gouvernement puisse prendre les décisions pour dans un sens ou dans l’autre parce que le plus important c‘est de savoir dans quelle direction nous allons. Si nous ne faisons rien, voilà ce que nous courrons comme risques. Mais si nous voulons éviter tel risque, voilà ce que nous devons faire. Donc, c’est un avertissement permanent au gouvernement par l’Observatoire National sur le Changement Climatique, et qui devrait en principe en tenir compte si nous devons répondre aux engagements que nous avons pris au niveau international ».
Carole AMBASSA