Le Gabon a abrité du 5 au 8 juillet 2022, la 19ème réunion des parties du partenariat pour les forêts du Bassin du Congo. Au nombre des participants ayant pris part à cette grande rencontre des acteurs de la protection des forêts, figurait en bonne place l’Organisation internationale environnementale CIFOR-ICRAF donc la participation a été fort significative notamment sur le plan scientifique.
Centre de recherche sur la foresterie et l’agroforesterie, CIFOR-ICRAF œuvrons pour le bien être humain à travers la recherche, la mise à disposition des connaissances pour gérer les écosystèmes forestiers ainsi les systèmes agro-forestiers dans le monde particulièrement le monde tropical.
<<Notre apport au cours de cette rencontre vient aussi de nos qualités. Je dois dire que CIFOR-ICRAF était co-leader du comité scientifique du collège des Centres des recherches et des institutions académiques. Et à ce titre notre apport a été d’abord de donner un cadrage scientifique et technique à l’ensemble du programme ceci en délivrant une leçon magistrale lors des trois Streams pour cela, il nous a été confiée d’animer le Stream sur la restauration forestière, la restauration sur les paysages forestiers qui a abouti à des recommandations sur la restauration forestière.
Nous avons aussi animé les débats du collège scientifique qui a travaillé particulièrement la déclaration des politiques scientifiques de la sous-région qui avait été publié en décembre 2021, et nous avons examiné les stratégies de mise en œuvre de cette déclaration. Nous avons aussi discuté des activités de recherche dans la sous-région. Nous aussi eu des activités spécifiques en forme d’évènements notamment le lancement du rapport état des forêts d’Afrique Centrale. Voilà en quoi a consisté notre apport dans cette 19ème réunion des parties du partenariat des forêts du Bassin du Congo. >> A laissé entendre Richard Eba’a Atyi le Coordonnateur Régional du CIFOR en Afrique centrale.
Présent dans plusieurs ateliers et actif dans les discussions que les propositions CIFOR-ICRAF se veut optimiste.<<Nous devons garder un regard positif sur l’avenir avec tout ce que nous avons débattu ici à Libreville, nous sommes aujourd’hui interpeller pour mettre à disposition ces informations scientifiques sous forme digestive auprès des décideurs politiques dans les plus brefs délais et dans les mois qui viennent nous allons nous y attelée à publier des notes aux politiques sur plusieurs thématiques afin que dans les prochains grands rendez-vous international notamment la Cop 27 en Égypte on puisse entendre la voix de l’Afrique Centrale.>> A-t-il précisé.
Créée en 1993, le siège de CIFOR est basé en Indonésie et travail sur toute la zone tropicale. Depuis 3 ans maintenant CIFOR a fusionné avec ICRAF donc le siège était basé à Nairobi au Kenya. CIFOR-ICRAF qui travaille dans toute la zone tropicale concentre à présent le plus gros de ses activités dans toutes les sous-régions d’Afrique notamment au Cameroun, en Côte d’ivoire, en Éthiopie, au Kenya, et au Zimbabwe.
Saint Clair kengue