Le ministre gabonais de la santé et des affaires sociales Dr Guy Patrick Obiang Ndong a présidé le 12 septembre 2022 dans la salle des actes du Centre Hospitalier Universitaire Jeanne Ebori et en présence de l’ensemble des membres du comité, la session extraordinaire des travaux du comité de pilotage de cette structure sanitaire.
Un seul point était inscrit à l’ordre du jour de ce comité de pilotage, à savoir l’examen du projet du collectif budgétaire. A l’entame des travaux, le Pr Jean François Meyer Directeur du centre hospitalier mère et enfant Jeanne Ebori a salué la tenue de cette session extraordinaire du collectif budgétaire non sans souhaité la bienvenue à tous les membres. Sur présentation du comité d’administration du CHUMEFJE, les Administrateurs ont examiné le projet du collectif budgétaire de cet établissement présenté par le Directeur administratif de la structure notamment en matière d’objectifs, de recouvrement et de projection budgétaire dans le but d’améliorer l’offre de soins dans la structure. C’est ainsi qu’à l’unanimité du collège des membres ayant voix délibérative, le projet de budget rectificatif a été adopté à hauteur de 7.059. 250. 711 FCFA contre 7.167.776.233 FCFA de budget primitif adopté en décembre 2021 soit une baisse de 108 525 522 FCFA due à la revue des objectifs avec certaines assurances médicales.
En sa qualité de président du Comité de pilotage, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a tenu, à féliciter l’approche du CHUMEFJE qui s’inscrit, selon lui, dans le cadre de la promotion de la bonne gouvernance prônée par les plus hautes autorités du pays : « Ce comité de pilotage extraordinaire a permis au CHUMEFJE de présenter son collectif budgétaire dans l’objectif d’améliorer la qualité des soins des populations permettant ainsi de maintenir les objectifs que s’est fixé la Direction générale en début d’année ».Afin de répondre pleinement à la volonté du Chef de l’Etat de faire de cet hôpital un pôle d’excellence de prise en charge de la mère et de l’enfant, le Ministre a invité la direction générale de l’hôpital à une exigence de qualité.
Avant de clore les travaux, le patron de la santé et des affaires sociales est revenu sur les différentes récriminations qui sont faites sur les réseaux sociaux à l’endroit du Centre hospitalier universitaire Jeanne Ebori. A ce sujet le directoire s’est dit écœurer tout en dénonçant la mauvaise foi de certains patients insolvables face aux services rendus par l’hôpital et son personnel. « Nous nous étonnons de l’obstination qui est faites à notre égard sur les réseaux sociaux par certains activistes de mauvaise foi, nous sommes une structure public qui a une mission celle de maintenir la qualité, l’excellence, et cet excellence a un coup. Ce que beaucoup ignorent c’est que l’hôpital est financé essentiellement sur la base des prestations que l’hôpital fait. Ces prestations sont rémunérés en partie par la CNAMGS et le patient ce qui fait que nous majorons les prestations des patients à 30% par rapport à la CNAMGS. Donc lorsque les patients sortent de l’hôpital, nous leurs donnons leurs factures malheureusement nous constatons avec beaucoup de regret que certains prennent la poudre d’escampette. Et à ce jour c’est plus de 400 millions de francs de perte que nous avons enregistré de ces personnes qui sont aujourd’hui en fuite pourtant nous les avons pris en charge et redonner le sourire lorsqu’ils sont arrivé. Donc c’est un faux procès qui nous est faits sur les réseaux sociaux. » A déploré le Professeur Jean François Meyer Directeur du CHUMEJE.
Au terme des travaux, le Ministre de la Santé et des Affaires a invité le Directeur général de la structure à l’application stricte des dispositions règlementaires en matière de délivrance gratuite et sans délai des certificats de naissance et tout autre document nécessaires à la déclaration de naissance pour ainsi répondre à l’objectif ‘’zéro enfant apatride au Gabon.’’ Le centre hospitalier universitaire mère et enfant Jeanne Ebori c’est plusieurs naissances par jours, malgré les multiples calomnies et autres fakes news divulguer sur les réseaux sociaux au quotidien à l’endroit de cet hôpital et son personnel.
Agnès Koumba
