Au moment où le pays commémore la journée mondiale de l’environnement, ce 05 juin 2020, le ministre de l’environnement de la protection de la nature et du développement durable (MINEPDED) Hélé Pierre, révèle que le pays subit de sérieuses atteintes d’origine naturelle ou anthropique, tels que les changements climatiques, les inondations, la sècheresse, la désertification, la déforestation, les pollutions multiformes, l’érosion côtière et fluviale.
Cette journée du 05 juin 2020 définit cette fois-ci comme une date inédite pour la biodiversité, avec des évènements majeurs prévus au préalable qui sont pour la plupart, reportés à une date ultérieure, surtout sur le plan international, au vu de la pandémie de Covid-19. Il s’agit notamment, parmi les plus phares, du Congrès mondial de la nature de l’UICN, la 15ème conférence des parties (Cop 15) de la Convention sur la diversité biologique ou le Forum des Nations Unies sur la biodiversité.
Le thème de la journée mondiale de l’environnement de cette année est « La biodiversité, une source de préoccupation à la fois urgente et existentielle ».Il montre que la biodiversité est la réponse à un certain nombre de défis du développement durable auxquels nous sommes tous confrontés. En effet, d’après les propos introductifs de monsieur le ministre Hélé Pierre « L’exploitation du dernier rapport sur l’état de l’environnement au Cameroun en cours d’édition, nous indique que l’environnement de notre pays subit de sérieuses atteintes d’origine naturelle ou anthropique, tels que les changements climatiques, les inondations, la sècheresse, la désertification, la déforestation, les pollutions multiformes, l’érosion côtière et fluviale : avec de nombreuses conséquences sur le bien-être des populations et l’économie du pays. »
Ainsi, trois notions sont appelées à retenir l’attention. Ce sont l’environnement, la nature et la biodiversité. Non seulement elles sont liées parce que la biodiversité est dans l’environnement, l’environnement est dans la nature mais elles constituent également un grand ensemble qui fait depuis plusieurs années, l’objet d’une grande préoccupation à l’échelle mondiale, en raison des menaces qui pèsent à la fois sur la biodiversité, l’environnement et de manière générale, sur la nature dont de nombreuses espèces florales et fauniques sont menacées d’extinction.
Alors, le Cameroun a décidé de réduire de 32% son émission de gaz à effet de serre. Il faut dire que l’air est pollué et devient néfaste pour la respiration. Le MINEPDED appui en disant que « nous assistons à la dégradation des terres, des ressources en eau, à une ’exploitation des ressources qui accentue la dégradation de l’environnement. » Ce sont des éléments inertes qui subissent des transformations négatives qui empêchent les êtres vivants de vivre dans un milieu sain. Avec près de 22 millions d’hectares de forêt qui représentent 42% de la superficie du Cameroun, les forets ont montré leur importance en apportant plus de 05% du PIB mais il y a, la déforestation, la dégradation constante, même sur des espèces végétales qui interpellent les consciences.
Carole AMBASSA
