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Éradication des  whiskies en sachet : Report en 2026, danger de mort

Ces sachets d’alcools dangereux sensés quitter  le marché camerounais en 2022, ont connu une prorogation de 04 ans des ministres de la Santé publique, du Commerce et celui de l’Industrie.

Équation difficile à résoudre pour les whiskies en sachets. Les nombreuses tentatives entreprises par les pouvoirs publics ont toujours été tenues en échec. La production, la  commercialisation et la consommation des whiskies en sachet au Cameroun continuent de susciter des grincements de dents.  Comme depuis plusieurs années, le gouvernement annonce le retrait définitif des whiskies en sachet sur le marché et reporte encore les échéances. Le 31 décembre 2022, avait été annoncée comme date butoir de la vente de ces produits sur le marché, mais avant même cette limite,  une nouvelle date est communiquée. La décision rendue publique a été signée le 31 octobre 2022 conjointement par les ministères de la Santé publique, du Commerce et celui des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique. « Un délai supplémentaire de 04 ans, à compter du 18 décembre 2022, est accordé aux entreprises pour la finalisation de la migration du conditionnement des whiskies en sachet vers leur conditionnement en bouteille », lit-on à l’article 4, Alinéa 1 de cet arrêté. Pourtant,  le retrait définitif du produit en sachet sur les étals du marché camerounais date de 2014.

Ils sont présent partout. Malgré les dangers qu’ils présentent les adeptes s’y accrochent. Leurs accessibilités est la principale raison qui empêche aux uns et autres de s’en défaire. « Tous les whiskies en sachet coûtent moins chères. Il ne me faut forcement pas une grande somme pour m’en procurer. Quand je veux boire, il me suffit d’avoir ma pièce de 100 FCFA pour assouvir ma soif », renseigne un habitué de ces produits. Conscients des méfaits qu’ils présentent, les vendeurs justifient les différentes présences du fait de leur rentabilité. En plus de se ravitailler  à moindre coûts, la liquidation est également facile et constante. La commercialisation de ces sachets a permis aux commerçants de sortir du chômage et d’avoir le minimum vital. « Ça se prend à petit prix et se vend rapidement. Un paquet ne peut pas faire une semaine dans un magasin. En plus les vendeurs gagnent bien leurs vies avec, puisque la demande est grande. Ils parviennent à gagner leurs vies et à nourrir leurs familles avec les différentes recettes journalières », explique un expert.

Un mal social

La grande capacité d’obtention de ces produits de par leurs coûts d’achats, poussent plusieurs personnes, sans distinction de sexe et d’âge à s’en procurer. « Femmes comme hommes en consomment. Dans les villages c’est encore plus grave. Cette situation crée des troubles chez de nombreuses personnes, poussant d’autres à adopter un comportement nocif vis-à-vis de leurs proches », apprend-on de Charles Boumassi, sociologue. Sur le plan sanitaire, la prise de ces whiskies entraine des disfonctionnements de plusieurs natures dans l’organisme. « Une forte consommation de ces produits est responsable des maladies telles que la sirose de foi, les troubles mentaux et les inflammations », affirme Dr Evrard Omaya.

Actions de la Focaco

La Fédération camerounaise des consommateurs a procédé à la destruction des sachets de whisky, mercredi 04 janvier 2023.  Soucieuse du bien-être, des populations, la Focaco est passer à l’acte et a détruit des sachets de whisky en rappelant aux vendeurs leur côté frelaté et leur violation flagrante de la réglementation en vigueur. Concrètement, le whisky en sachet est impropre à la consommation en raison de son manque de certificat de conformité délivré par l’Agence des Normes et de la Qualité du Cameroun (ANOR). Aussi, ils disposent des débits de boissons clandestins car la commercialisation des liqueurs est soumise au régime de licence de 2e catégorie, 4e classe délivrée par le préfet. Pourtant, l’exploitation de ces boissons, ne dispose pas de l’autorisation du préfet et donc considérée comme clandestine avec les effets de droit prévus à l’article 18 du Décret n° 90/1483 du 09 novembre 1990 fixant les conditions et les modalités d’exploitation des débuts de boissons au Cameroun. 

Divine KANANYET

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