Autres développement durable

Lutte contre la désertification : La mairie de la ville de Garoua amorce le pas.

A travers le projet de reboisement des artères de la ville baptisé « Opération Garoua ville verte », la mairie de la ville, telle une ambassadrice de l’environnement entend planter 20 000 arbres de toutes espèces. La cérémonie marquant le lancement du projet a eu lieu le 20 juillet 2024 sous la présidence du préfet du département de la Bénoué.

 

Les affres du changement climatique est une lutte permanente dans le Nord. La mairie de la ville de Garoua l’a une fois de plus démontré ce 20 juillet 2024. Ce jour, l’autorité municipale de la ville a mis en orbite le projet de reboisement des artères de la ville. Le projet est baptisé « Opération Garoua ville verte ». L’édition 2024 met en vitrine l’essentiel de l’action communale dans le cadre de la lutte contre la sécheresse. Il est question depuis ce 20 juillet dernier, de planter 20 000 arbres de toutes espèces. Les 3 communes d’arrondissement sont toutes concernées dans cette œuvre salutaire. Elles sont reparties en quartiers. L’on note 50 quartiers couvrant l’arrondissement de Garoua 1 ; 47 quartiers pour l’arrondissement de Garoua 2 et enfin 8 quartiers sont répertoriés dans l’arrondissement de Garoua 3. Cette action, combien salutaire pour la ville de Garoua a été appréciée par le préfet du département de la Bénoué, lui-même parrain du projet, du Ministère de l’agriculture et du développement rural et plusieurs autres élites de la région.  Le projet entend contribuer à la restauration du vaste chantier du couvert végétal des principales artères de la ville de Garoua. Au total, le reboisement sera effectif sur une route d’une distance de 31 km.  La mairie ne souhaite pas mener ce combat toute seule, elle a fait appel aux ménages. Ces derniers constituent une solution pour faire face aux problèmes de l’avancée du désert et du changement climatique. Cela demande aussi la participation des autorités traditionnelles. Elles sont été vivement représentées à la cérémonie de lancement du projet. La chaine de participation s’est étendue également vers le maillon fort de la société. En première ligne, les jeunes sont aussi la cible pour la mairie afin de pouvoir planter ces 20 000 arbres et de pouvoir aussi assurer le suivi. Il ne devrait pas alors être plus opportun pour le maire de faire le choix de cette période de vacance au moment où les jeunes sont en stage dans les communes notamment à la mairie de Garoua. La main d’œuvre est présente d’une part mais surtout la large possibilité d’inculquer  à la jeunesse l’importance des arbres et le rôle qu’ils jouent dans la préservation de l’environnement en luttant contre la désertification. Ce message fort est passé à travers des séances de formation soutenu par des démonstrations  dont la plupart concernait le suivi des arbres. L’équipe technique du projet rassure que le suivi sera fait après 3 mois de la plantation des arbres.  Cette action musclée de Goura Beladji, maire de la ville de Garoua convainc la population en raison d’ailleurs du fait climatique majeur qui a régné cette année. Les températures étaient élevées, la saison sèche a connu un prolongement, les pluies sont tombées tardivement. C’est la description climatique de cette année dans le Nord et le maire souhaite trouver des voies et moyens pour redonner à Garoua son couvert végétal d’à temps. Le projet initié par la mairie est une invite à toutes les couches de se mettre ensemble afin de lutter contre l’avancée du désert. Les 10 000 ménages ciblés devront se mettre à l’ouvrage aux côtés également des partenaires de la mairie qui ne cessent de ménager aucun effort dans la lutte. C’est à ce prix, que la voie de la restauration viendra.

Par Marcus DARE

 

Réaction

« La perspective du maire, ce que d’ici les horizons 2025 que Garoua soit non seulement verte mais que le reboisement soit plus accentué. »

Aïssatou Ladi Lanvou, Directeur des entretiens des infrastructures et des équipements de la communauté urbaine de Garoua

 

Réaction

L’objectif est de planter les arbres dans la ville non seulement pour lutter contre les phénomènes des changements climatiques mais aussi pour diminuer le phénomène de la sécheresse dans la ville.  Nous avons vécu une longue saison sèche cette année. Le maire a misé sur la jeunesse qui s’est impliquée à l’activité car elle concerne tout le monde. Planter des arbres, c’est sauver des vies, pas une seule vie. Nous nous sommes rendus compte que plus nous plantons des arbres, plus nous avons une amélioration  des changements climatiques. Voilà pourquoi, le maire à proposer pour cet stage de vacances, que les activités seront centrées sur le reboisement de la ville.  Nous impliquons les jeunes parce que c’est avec qu’eux qu’on prépare le futur. Notre but est de restaurer notre ville, la rendre plus verte. Après la plantation des arbres, nous avons prévu faire un suivi de 3 mois sur ces plants. Nous n’avons pas seulement impliqué les jeunes mais nous avons fait appel aux associations et les comités des quartiers. Nous allons dans les ménages, puis nous les sensibilisons sur l’importance de planter les arbres. Nous les expliquons comment planter un arbre et nous faisons un suivi avec eux. Planter un arbre et ne pas faire de suivi, c’est comme tuer un arbre. La perspective du maire, ce que d’ici les horizons 2025 que Garoua soit non seulement verte mais que le reboisement soit plus accentué. Nos conditions sous l’influence des changements climatiques doivent être améliorées.

Propos recueillis par Marcus Dare

 

Vous pourriez également aimer

Autres Biodiversité Changements climatiques

Cameroun : le ministre de l’environnement félicite Joseph Mbeng Boum

En mettre mettant en place un tabloïd et un site d’informations environnementales. vous devenez à ce titre un acteur important
Autres

Cameroon: votes for Eco–enemies

This nation is moving like a boat on the political sea. Democracy is riding. The wind is blowing and the