Ils prennent part depuis le 23 janvier 2023 à un atelier organisé par le Réseau camerounais des organisations des droits de l’homme (RECODH) à Yaoundé. Ledit atelier rentre en gare ce jour.
Ils sont partis de quatre régions pour Yaoundé. Il s’agit des acteurs impliqués dans la défense des droits de l’homme des régions de l’Est, l’Extrême-nord, l’Adamaoua et du Nord. Ils participent à un atelier de renforcement de leur capacité dans la résolution des conflits. Le contexte et l’objet dudit atelier ont été détaillés par le Coordonnateur national du Réseau camerounais des organisations des droits de l’homme (RECODH), Joseph Zebaze. « La présente activité de formation des formateurs s’inscrit dans le cadre du projet Réseau pour la paix et la cohésion sociale qui ambitionne résorber et transformer les conflits ethno-identitaires dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-nord », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter, comme participant, « nous avons ciblé des parties prenantes multiples c’est-à-dire des forces de défense et de sécurité, les femmes, les jeunes, les autorités traditionnelles, les acteurs des Organisations de la société civile qui travaillent sur la thématique des droits de l’homme ».
Pendant cet atelier de 04 jours, il a été question de les doter d’un certain nombre d’outils qui peuvent leur permettre de travailler efficacement pour la prévention et la résolution des conflits au niveau communautaire dans une action concertée en impliquant aussi les pouvoirs publics. En termes de modules, les exposés ont porté sur l’épineuse question des Violences basées sur le genre (VBG), la question de la typologie des conflits, la question d’approfondissement de la compréhension des conflits intercommunautaires, les techniques de médiation. Même si à en croire Joseph Zebaze, il ne s’agit pas véritablement d’une formation. Car dit-il, « tous les participants ont déjà un certain background concernant le domaine. Les participants vont juste partager leurs expériences et comme ils viennent de 04 régions qui ont des réalités sociologiques parfois différentes, ça va vraiment permettre un brassage et quand ils retourneront sur le terrain, ils vont aussi renforcer les capacités des binômes que nous avons institués sur le terrain ».
Promotion des droits des femmes
En rappel, les travaux dudit atelier ont été officiellement ouverts par le représentant du ministre de la Promotion de la femme et de la famille (MINPROFF). Dans son propos de circonstance, Olivier Acheyang, Chef service promotion des droits des femmes au MINPROFF, a salué l’initiative qui cadre bien avec les missions du ministère dans lequel il travaille. « Nous tous nous sommes là pour protéger et promouvoir les droits des personnes en difficulté. Et dans ce cas, au niveau du ministère de la Promotion de la femme et de la famille, on peut parler des femmes, des jeunes, des jeunes filles, des enfants, afin de les autonomiser et les stabiliser pour qu’ils puissent, participer au développement de notre pays », a-t-il indiqué.
Rostand TCHAMI